Chapter 95
677mots
2024-04-13 00:51
"Mademoiselle Woody, devez-vous partir aujourd'hui ?" Eugène posa sa tasse de thé et regarda Léonie, tout en questionnant.
"Oui. Noé a un événement demain matin. Le temps est serré. Je dois mettre de côté les autres artistes et m'occuper d'abord de l'affaire de Noé. Nous ne pouvons plus rester ici." Léonie expliqua sans se presser. Si elle n'avait pas reçu un appel du Groupe Robin, ils seraient partis la nuit d'avant.
"Mademoiselle Blanc, vous avez un fils formidable !" Eugène dit avec un visage plein d'envie.

Si Noé était vraiment le fils de Gaspard, ce serait la meilleure des choses.
Gaspard était très solitaire. S'il pouvait avoir un fils, il pourrait enfin jouir d'un peu de bonheur dans sa vie amère.
Leslie sourit sans rien dire.
Ses trois enfants étaient tous extraordinaires.
"Eugène, emmène Mme Woody et Noé à l'aéroport sur le champ !" ordonna Gaspard.
Gaspard n'avait pas eu l'occasion de prendre le cheveu de Noé, mais Eugène l'avait fait.

"D'accord."
"Merci, mais non !"
Eugène et Léonie parlèrent en même temps.
Les deux se regardèrent en même temps. Eugène rit doucement, les yeux emplis de sourires.

Léonie détourna le regard sans expression.
Eugène sourit et dit : "Mademoiselle Woody, laissez-moi vous emmener. Nous travaillons ensemble maintenant. C'est mon devoir de vous emmener à l'aéroport."
Léonie n'insista pas puisqu'elle avait remarqué qu'Eugène insistait. Prendre un taxi était coûteux. Comme il y avait un transport gratuit, elle n'avait pas besoin de le gaspiller.
"D'accord, alors nous partirons après le repas ! Nous ne pouvons pas être en retard." Léonie était directe, ensuite, elle accepta librement.
Eugène se mit à rire soudainement. S'il gagnait la faveur de Léonie avant qu'elle ne se marie, il aurait une chance d'être avec elle.
La vie était trop courte.
Un homme ne devrait jamais laisser partir un être cher.
"Ne vous en faites pas, je vous conduirai à l'aéroport à temps." Le sourire élégant d'Eugène était très charmant. Il regardait profondément Léonie comme s'il voulait voir à travers elle.
Par coïncidence, Léonie n'aimait pas ce regard.
Sous le regard d'Eugène, elle se demandait s'il avait l'intention de flirter avec elle.
Dans son cœur, Léonie ne croyait pas qu'Eugène était sérieux dans ses intentions à son égard.
Mais aux yeux de Leslie, elle avait vu une lueur de sérieux dans le regard d'Eugène.
Léonie acquiesça et ne dit rien de plus.
"Leslie, je veux manger des boulettes de poisson et des rouleaux de poisson." Noé était petit, et la table était trop haute pour lui. Il savait qu'il n'était pas poli de se lever pendant que les autres prenaient leur repas, alors il laissa simplement Leslie lui donner de la nourriture.
"D'accord !" Leslie s'apprêtait à prendre la cuillère pour mettre des boulettes de poisson quand Léonie ramassa la cuillère et jeta un coup d'œil à Noé. Léonie dit d'un ton agacé : "Noé, je suis à côté de toi, tu m'ignores et tu demandes à Leslie de te servir des boulettes. Tu ne fais pas exprès de me mettre en colère ?"
Noé gloussa. Sur son beau petit visage, ses yeux étoilés souriaient avec éclat : "Tu portes des vêtements blancs aujourd'hui. Je crains que les taches d'huile ne les tachent."
Quand Léonie entendit cela, elle fut touchée. Elle trouvait que Noé était un garçon si attentionné. La voix de Léonie était tendre et mignonne. "Oh ! Bébé, tu es si gentil et attentionné. D'accord. Laisse Leslie t'apporter la nourriture."
Leslie sourit également et prit le bol qui se trouvait devant elle. Elle prit des boulettes de viande en fonction des goûts de chacun et les plaça dans l'assiette de Noé.
"Merci, Leslie !" Après avoir dit cela, il baissa la tête et mangea joyeusement.
En le regardant, Gaspard ne put s'empêcher de sourire.
Gaspard avait hâte de découvrir le résultat du test ADN de paternité. Il était un homme stable et n'avait jamais espéré quelque chose d'aussi extraordinaire. Mais il voulait immédiatement le savoir.
Il avait observé attentivement le jeune Noé et avait remarqué qu'il lui ressemblait à bien des égards.