Le sourire innocent et radieux de Florence faisait toujours se détendre Gaspard.
Il avait perdu foi en l'amour et détestait les femmes qui séduisaient les maris d'autrui.
Eugène était assis de côté et lui tenait tranquillement compagnie.
Il menait toute l'enquête, car il espérait qu'il soit heureux.
Ces années, Gaspard avait vécu comme un mort-vivant.
Les parents d'Eugène se plaignirent quand Eugène décida d'emménager dans la même villa que Gaspard.
Ils avaient discrètement demandé s'ils étaient en couple.
Chaque fois qu'ils posaient cette question, Eugène paniquait.
Ils n'étaient pas un couple. Ils étaient juste de bons amis.
Eugène voulait que Gaspard se marie le plus tôt possible. Il voudrait également fonder sa propre famille. Il n'était pas jeune, mais il était toujours vierge. Comme c'était embarrassant !
La pièce était très calme, et seul le son des battements de cœur de Gaspard et Eugène pouvait être entendu. De temps en temps, un peu de lumière s'y introduisait.
La lumière éclairait le visage de Gaspard, faisant paraître son beau visage bien modelé, un peu mystérieux.
Malgré cela, il avait toujours gardé l'air noble et arrogant. Bien qu'il soit assis, il dégageait toujours une certaine atmosphère emplie d'oppression.
Gaspard pinça ses lèvres comme s'il réfléchissait à quelque chose.
Après un moment, il détourna son regard des photos et transféra la photo du téléphone d'Eugène à son propre téléphone.
Gaspard lui jeta un regard, un regard serein et une voix lente : "Noé sera la figure de cette année. Comme il est à Mayfield, je le rencontrerai demain."
"Demain, c'est dimanche. Toute l'entreprise sera en congé. Penses-tu que tu peux le voir demain ?" Eugène le fixa. Les gens ne travaillaient pas les dimanches !
Eugène était en effet un serviteur loyal envers Gaspard.
"Je dois le rencontrer dans mon bureau lundi. Tu devrais partir maintenant." Gaspard commença à éloigner froidement Eugène.
Ce dernier renifla.
"Tu crois que j'aime trop rester avec un homme de glace comme toi ? J'ai peur de mourir de froid si je reste plus longtemps."
Eugène dit cela en sortant. Cela avait été une longue journée pour lui, et pourtant Gaspard ne lui avait même pas acheté de quoi grignoter en fin de soirée. Quelle vie misérable !
Gaspard était assis tranquillement sur le canapé. Il regardait la photo sur son téléphone et semblait un peu étourdi.
Ses lèvres étaient fermement pincées et son regard était secret.
La lumière du matin pénétra lentement dans la pièce par les fenêtres allant du sol au plafond. Le vent chaud qui soufflait de l'extérieur faisait s'envoler les rideaux jaune pâle. Par les fenêtres, on pouvait voir les rues animées et les grands immeubles au loin.
Noé se réveilla tôt. Remarquant que sa mère n'était pas encore réveillée, il sortit doucement du lit et enfila ses vêtements.
Il tira la couverture sur sa mère et releva les rideaux.
Il ramassa son petit sac à dos noir et vérifia l'argent et les clés. Puis, il sortit sur la pointe des pieds pour acheter le petit déjeuner.
La nuit dernière, il avait discuté avec sa mère pendant un moment, ils étaient donc restés éveillés tard. De plus, Leslie était très fatiguée, car elle avait cherché un appartement toute la journée. Ainsi, Noé décida de lui acheter le petit déjeuner.
Même tôt le matin, Mayfield gardait son allure faste. Il y avait un flot ininterrompu de passants, des rues animées et des motos qui passaient en sifflant.
Noé regarda les environs. Il aimait aussi Mayfield. Ce serait bien s'il pouvait s'installer ici.
Il aimait partout où sa mère aimait.
Estimant que sa mère devait encore dormir un peu, Noé jeta un coup d'œil à la rue, où de nombreuses personnes faisaient leur jogging en cette matinée du week-end.
Il sourit et décida de faire un petit tour avant d'acheter le petit déjeuner pour Leslie.