Gaspard avait besoin de plus d'informations sur Leslie. La réaction de celle-ci pendant le petit déjeuner lui avait fait croire qu'elle était sa Florence.
Eugène se frottait le menton et le regardait. Eugène laissa passer un sourire malicieux et dit : "Non, je n'ai pas encore fini. Tu ne peux pas me laisser reprendre mon souffle d'abord ?"
Gaspard ramassa rapidement la télécommande et la lança sur Eugène.
Quand il vit Gaspard bouger, il y eut un flash subtil dans ses yeux. Il pensa : "Quelle mauvaise humeur !" Eugène pencha la tête et esquiva la télécommande. Il tendit la main et l'attrapa.
C'était juste que la nouvelle qui suivait était encore plus explosive. Eugène avait peur qu'il ne puisse pas l'accepter, alors il décida d'attendre que Gaspard se calme un peu avant de lui dire.
Ce dernier se gratta les cheveux en signe de frustration et s'écria : "Alors pourquoi ne le dis-tu pas ?" Gaspard ne pouvait pas croire qu'Eugène prenait encore son temps tandis que Gaspard se grattait déjà la tête d'anxiété.
Gaspard avait toujours eu un visage impassible. Seule Florence pouvait faire l'échauffer. Elle était déjà devenue une partie indispensable de sa vie.
Eugène plissa légèrement les yeux et confirma à nouveau : "Gaspard, tu veux vraiment l'entendre ?"
Gaspard se frotta à nouveau ses cheveux en désordre. Sur son visage parfait et beau, il y avait du froid. Ses yeux profonds et magnifiques semblaient geler.
"Eugène, si tu continues comme ça, nous ne serons plus amis." À ce moment-là, il avait vraiment envie de lui donner un coup de pied. Gaspard n'avait jamais eu de paix toute la journée.
Eugène haussa les épaules par peur. Il ne doutait pas du tout de ce que Gaspard disait.
Il n'avait de doute qu'au sujet de sa propre vie. Dans sa vie, comment était-il devenu ami avec un gars si grincheux ?
Il sourit malicieusement, l'air maléfique, mais attrayant.
À ce moment-là, Eugène était l'opposé total de Gaspard qui se montrait de plus en plus agité.
Voyant son expression furieuse, Eugène ne pouvait se sentir mieux.
Cela faisait longtemps qu'Eugène n'avait pas vu Gaspard comme ça. C'était toujours Eugène qui avait été opprimé par Gaspard.
Eugène avait enfin sa revanche.
Juste au moment où Gaspard allait perdre patience, Eugène prit le temps de dire : "Il y a sept ans, n'étais-tu pas en train d'enquêter sur qui était cette femme ?"
Gaspard ressentit une soudaine nervosité. Il posa ensuite son regard sur lui. Ses yeux noirs et sans vie étaient comme des abîmes sans fond, émettant une lumière impénétrable. Ils semblaient un peu mystérieux.
"Qui était-ce ?" La voix de Gaspard tremblait malgré lui. Ses fines lèvres étaient serrées, formant un arc froid.
Les yeux d'Eugène brillèrent alors qu'il pointait du doigt la photo tenue entre les mains de Gaspard.
Dans sa main, Gaspard serra encore plus fort la photo.
"C'était Leslie. Comme tu le sais, M. Duval est bizarre. Il a beaucoup d'amantes et c'est une vraie ordure. Il exige que toutes les femmes avec lesquelles il travaille soient vierges. Toutes les femmes avec lesquelles il couche doivent être vierges. Je me suis déjà penché sur la question. La tienne n'était pas vraiment vierge et elle a fini dans la chambre de M. Duval. Alors que celle que tu avais tirée dans ta chambre, c'était Leslie. C'était une authentique vierge."
"Après avoir découvert qu'elle avait été piégée par la famille Gautier, elle l'a quittée en colère.
"J'ai trouvé une employée de la famille Gautier à l'époque et je l'ai payée pour qu'elle parle."
"Bien sûr, la famille Gautier n'a pas retrouvé Leslie toutes ces années. Il s'est avéré qu'elle s'était cachée à Redshire."
Eugène était également choqué par ce qu'il avait découvert.
Bien que Leslie soit une fille adoptive, la famille Gautier était allée bien trop loin pour leur propre bénéfice. C'était tout simplement trop inhumain.