Leslie regarda Gérard avec culpabilité et dit : "Gérard, tu viens ici pour travailler. Je ne veux pas influencer ton travail."
Gérard la frappa légèrement sur le front. "Ne sois pas idiote. C'est un plaisir de t'aider. Et figure-toi que je suis libre ce week-end."
"Ça fait mal !" dit Leslie en poussant un cri espiègle bien que ça ne faisait pas mal du tout.

Gérard rit doucement et tapota la tête de Leslie.
"Tu es une bonne actrice !"
Peu après, ils arrivèrent à l'immeuble où vivait Leslie.
Gérard ne voulait pas se séparer de Leslie. Il aurait même souhaité que le chemin soit plus long.
Il regarda Leslie et sourit légèrement en disant : "Il est trop tard. Tu dois travailler demain. Bonne nuit !"
"Bien. Bonne nuit ! Rentre en toute sécurité !" répondit Leslie.

Elle se sentait réchauffée et reconnaissante. En réalité, elle avait demandé à Gérard de ne pas la raccompagner chez elle parce qu'il était très tard, mais il avait insisté.
"Je le ferai ! Tu peux monter la première." conseilla Gérard doucement.
Leslie dit au revoir et marcha jusqu'à l'appartement.
Gérard la regardait marcher. Il ne partit pas avant que les lumières du cinquième étage ne s'allument.

Il repensa à ce qui venait de se passer et sourit avec bonheur.
Après être rentrée chez elle, elle prit une douche et alla directement se coucher.
La villa des Robin offrait une belle vue sur la rivière.
De plus, elle était à côté de celle des Faure. Ainsi, les deux familles entretenaient une bonne relation.
Tiago gara lentement sa voiture dans l'allée devant le garage.
Gaspard ouvrit la portière et sortit. Il regarda Eugène et lui ordonna froidement : "Eugène, découvre l'identité de Leslie et de l'homme à ses côtés. Ne laisse personne d'autre être au courant de cela."
Eugène acquiesça également d'un air solennel. Après tant d'années, il savait que Gaspard attendait Florence depuis de nombreuses années et espérait qu'il pourrait la retrouver cette fois.
Gaspard s'approcha de la villa de trois étages. L'intérieur était lumineux et il laissa échapper un sourire froid.
Gaspard poussa la porte. La décoration et l'ameublement étaient luxueux et élaborés !
Il changea de chaussures à l'entrée.
L'employée de maison, Susan, accueillit Gaspard avec un sourire.
"Monsieur Gaspard, bienvenue à la maison."
Gaspard hocha légèrement la tête.
Susan continua : "Monsieur Gaspard, Monsieur et Madame Robin sont au deuxième étage. Mademoiselle Eliza et Monsieur Steve sont tous les deux présents."
"Bien ! Je comprends", répondit Gaspard à Susan amicalement.
Il jeta un coup d'œil à l'escalier, et un regard étrange traversa son visage.
Puis, il monta les escaliers d'un pas décidé.
Pendant qu'il marchait, les rires et les conversations devinrent plus audibles. Une tristesse soudaine s'empara de lui alors que Gaspard pensait à sa mère qui avait disparu.
"Maman, ce serait un endroit chaleureux ici pour moi si tu étais encore là", pensa Gaspard pour lui-même.
Dès que Gaspard entra dans la pièce, il entendit une voix aiguë. "Oh ! Gaspard est de retour !"
C'était sa belle-mère, Inès.
Gaspard la regarda et ricana. "Quoi ? Tu es surprise de me voir revenir en un seul morceau ?"
En entendant cela, Inès marqua une pause d'une seconde.
Les autres personnes présentes aussi changèrent leur regard.
Gaston, le père de Gaspard, était vêtu en vêtements de maison gris. Il était assis sur le canapé, fixant sérieusement Gaspard.