Chapter 17
763mots
2023-08-02 10:45
"Prendra-t-il bien soin de ma sœur ? S'il prend bien soin d'elle, ma sœur ne sera plus comme ça maintenant. Elle ne vivra pas dans une chambre noire de la maison de Sue pendant sept ans. Les gens à l'extérieur avaient oublié la fille aînée de la famille Sue. Certaines personnes pensaient même que Chu Sue était morte", pensa Ann.
En y réfléchissant, Ann ne put s'empêcher de serrer son téléphone portable. La colère montait en elle. Elle oublia seulement de dire à Mo-Cheng de rendre visite à la famille Sue, mais Hua la menaça avec sa sœur.
Hua était tellement effronté qu'il se servait toujours de sa fille aînée pour menacer sa fille cadette de faire des choses pour lui. Celle-ci fut toujours obéissante et vendit même son corps.

"Papa, je ferai de mon mieux", dit-elle doucement tout en réprimant sa colère.
Hua Sue n'était pas satisfait de la réponse d'Ann.
"Ann, ce que je veux, ce n'est pas que tu fasses de ton mieux. Tu DOIS y parvenir."
Il se fichait de savoir si Ann pouvait le faire ou pas. C'était la faute d'Ann si Mo-Cheng ne pouvait pas rendre visite à la famille Sue.
"Je vois !" répondit Ann, mais elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur : "Vous pensez que Mo-Cheng est une marionnette qui suivra tout ce que je lui dirai ? Leur relation est celle d'un couple. Mais en fait, je ne suis que sa partenaire sexuelle. Il serait normal que Mo-Cheng se lasse de moi et me vire un jour !"
Hua la surestima !

"Il y a encore une chose."
Hua fit une pause. Avant qu'il ne regrettât quoique ce fût, Ann eut un mauvais pressentiment.
Que voulait-il maintenant ?
"La famille Moo organise un banquet ce soir. Je veux que tu viennes."

"La famille Moo ?" sourit Ann.
Il s'avéra que c'était cette chose. Hier, Hua lui dit également de rendre le pendentif en jade à la famille de Moo et lui demanda de le lui remettre.
Ce pendentif en jade fut offert par le grand-père de Chingyue à sa mère. C'était une relique laissée par sa mère.
Elle était vraiment inutile. Elle ne pouvait pas s'occuper de sa sœur. Même les reliques de sa mère devaient être remises. Elle n'était pas prête à les rendre !
"Ann, as-tu entendu cela ?" questionna froidement Hua.
"Chingyue et ta sœur vont se marier à la fin de cette année. Ne garde pas ce qui ne t'appartient pas", gronda Hua.
Ann était fatiguée d'écouter ces paroles.
En effet, c'était le grand-père de Chingyue qui l'offrit. Mais cela lui fut donné, comment pourrait-il ne pas être le sien ?
"Je serai là ce soir", répondit calmement Ann, mais il lui était impossible de remettre le pendentif en jade !
Elle fit déjà un compromis une fois. Il n'était plus question de la forcer !
Ann était irritée à l'idée de devoir ramener Mo-Cheng dans la famille Sue alors que Mo-Cheng était capable de contrôler toutes les choses grâce non seulement au pouvoir de la famille Koo, mais aussi à sa propre puissance.
Si Mo-Cheng voulait aller dans la famille Sue, il irait juste après qu'elle l'épousa au lieu de trouver quelqu'un pour le remplacer.
Mo-Cheng était bien conscient de la situation des affaires de l'entreprise Sue. S'il s'intéressait au projet de cette entreprise, en homme d'affaires avisé, il investirait. Hua n'avait pas besoin de venir le lui demander.
"Hélas !" soupira Ann.
C'était vraiment une tâche difficile pour Mo-Cheng et elle de retourner chez les Sue.
"Oncle Chen, quel est le numéro de téléphone de Monsieur ?"
Si elle voulait parler à Mo-Cheng de cette affaire, elle devait d'abord échanger avec lui. Cependant, Ann découvrit qu'elle n'avait pas son numéro.
Après avoir entendu les mots d'Ann, l'Oncle Chen, l'homme de ménage, fut stupéfait. De toute évidence, il ne s'attendait pas à ce qu'Ann ne connût pas le numéro de téléphone de M. Koo.
Ann se sentit déprimée. C'était étrange qu'elle ne connût pas le numéro de téléphone de son mari ?
Enfin, c'était vraiment étrange !
"Oncle Chen, as-tu le numéro privé de M. Koo ?" demanda Ann avec embarras.
"Madame, je vais vous aider à le contacter", répondit l'oncle Chen.
Le numéro téléphone fut composé.
"Oncle Chen", décrocha Mo-Cheng.
En entendant la voix froide de Mo-Cheng, Ann pensa soudain à la scène torride de la nuit dernière. La forte poitrine de Mo-Cheng et la chaleur qu'il exhalait lorsqu'il se frottait à son oreille.
Chaque scène était tellement chaude qu'Ann était perdue dans ses pensées et rougissait.