La fête battait à son plein, tous les invités avaient l'air de s'amuser. Océane donnait la même attention à chaque personne, Edward se sentait un peu négligé mais il n'en voulait pas à la fille, elle avait le droit de passer du temps avec ses amis et il ne voulait pas y interférer. Dans un coin, Bill avait déjà vidé plusieurs verres de whisky et en chargeait encore un autre. Océane allait se servir un verre de vin blanc quand elle a remarqué Bill.
- Hé Bill, tu es sûr que ça va? Tu as l'air abattu. Océane lui a demandé.
Bill a vidé le verre qu'il venait de remplir, il était sur le point de se servir un autre mais Océane a posé sa main sur la sienne pour le retenir, avec son autre main elle a tourné la tête de Bill pour le forcer à la regarder.
- Bill regarde moi, que se passe-t-il ?
Bill a fixé Océane avec une tendresse évidente dans les yeux, elle était rayonnante et il l'avait sans doute perdu. Comme tout le monde présent à la fête, Bill n'avait pas manqué la démonstration d'affection d'Océane et Edward tout à l'heure. Il ne pouvait que s'en prendre à lui même, si elle était tombée dans les bras d'un autre, c'était tout simplement parce qu'il était trop lâche pour lui avouer ce qu'il ressentait pour elle depuis toujours. Bill a dirigé son regard vers Edward.
- Tu as beaucoup de chances de l'avoir c'est vraiment un homme bon.
Océane a suivi son regard et lui a répondu :
- Oui, même si parfois je me dis que je ne le mérite pas.
- Tu es une personne exceptionnelle Océane, il est chanceux d'avoir une personne comme toi avec lui.
Hassan les a rejoint après un moment.
- Hé Océane, est ce que tu penses que si je fais la chirurgie Edward m'aimerait et me gâterait comme il le fait avec toi ?
- Pff... Ne peux-tu pas avoir de meilleures idées ?
- Alors présente moi une femme riche qui le fera à la place.
Océane a éclaté de rire. Elle a longtemps discuté avec Bill et Hassan, ils se sont rappelés le bon vieux temps.
Le soleil disparaissait déjà pour céder la place aux ténèbres, les invités profitaient encore du moment. Océane s'est dirigée vers Edward qu'elle avait mis de côté depuis longtemps, elle s'est accrochée à son cou.
- Tu t'ennuies ? A-t-elle demandé.
- Non te voir t'amuser me rend déjà heureux.
Océane a posé son doigt sur sa joue serrant les lèvres comme si elle réfléchissait.
- Et si on s'en allait d'ici ? Elle a demandé à Edward.
Edward a levé les sourcils et lui a demandé :
- Tu veux vraiment qu'on aille ailleurs ?
- Oui, tu ne le voudrais pas ?
- Où veux-tu m'emmener ?
Océane lui a murmuré à l'oreille :
- Tu le sauras une fois sur place.
Edward a calmé sa curiosité et a laissé Océane faire. Elle a dit au revoir à chacun de ses amis et leur a dit qu'ils pouvaient rester profiter de la fête jusqu'à l'aube. Edward a suivi à la lettre les directives d'Océane et a conduit la voiture jusqu'à un hôtel. Après être entré dans l'hôtel Edward se dirigeait vers la réception mais Océane l'a arrêté. Non loin d'eux, un monsieur se trouvait au téléphone :
- Je suis désolé monsieur, j'ai eu une urgence je reviendrai prochainement pour m'occuper de votre cas. Le monsieur a dit.
- ...
Le monsieur a encore discuté un peu avant de raccrocher.
Océane a demandé à Edward de l'attendre dans un coin et quand elle revenue, elle lui a demandé de le suivre. Edward était confus alors qu'ils prenaient l'ascenseur, il lui a demandé :
- Où allons-nous ?
- Dans notre chambre d'hôtel
Il a froncé les sourcils en disant :
- Tu l'as payé? Tu aurais dû me laisser le faire.
Océane a sorti de sa poche la carte d'accès d'une des chambres VIP de l'hôtel et l'a montré à Edward.
- Qui te dit que je l'ai payé ? A t'elle demandé.
Dès qu'ils sont sortis de l'ascenseur, ils se sont arrêtés devant une des chambres, Edward l'a regardé déverrouiller la porte de la chambre. D'après les informations qui s'affichaient sur l'écran de données de la carte, l'accès à la chambre était encore valide pour deux jours.
Ils sont entrés et ont refermé la porte derrière eux. Edward n'a pas pu s'empêcher de satisfaire sa curiosité :
- Tu m'expliques ?
Océane lui a expliqué dans les détails.
Après avoir entendu l'homme au téléphone tout à l'heure elle s'est approchée de lui dans un accoutrement de femme de chambre :
- Monsieur avez vous besoin d'aide ? Océane a demandé au monsieur.
- Non pas du tout.
- D'accord, n'hésitez pas si vous en avez besoin; si par exemple vous êtes pressés je pourrai m'occuper de votre décharge pour libérer la chambre.
- C'est possible ça ?
- Bien-sûr puisque je vous le dit.
L'homme a regardé la réception et s'est rendu compte que la réceptionniste n'était pas là, il était très pressé s'il fallait attendre qu'elle revienne il raterait son vol. Sans trop réfléchir il a remis sa carte à Océane, l'a remercié et est parti. Océane a pris la carte puis elle a remis les vêtements à leur place avant d'aller retrouver Edward.
Edward a écouté son histoire, il a froncé les sourcils.
- Pourquoi l'as-tu fait ? Tu aurais dû me laissé payer.
Océane a enroulé ses bras autour de son cou, elle lui a dit d'un air coquin :
- Je sais mais ce ne serait pas aussi excitant.
Après une petite pause, elle a continué :
- Tu voulais un aperçu de mon monde, n'est ce pas ? Et bien M. Fao bienvenue dans mon monde.
Océane l'a embrassé sur le lobe de l'oreille réveillant les désirs d'Edward. Il a malgré tout demandé :
- Tu le faisais souvent ?
- Quoi ?
- Voler des cartes d'hôtels pour en profiter
- Oui, parfois.
Edward l'a tendrement regardé, il a envoyé ses cheveux de devant derrière son oreille.
- Ma petite voleuse.
Océane a pris l'initiative et l'a embrassé, Edward a suivi le mouvement; gardant la même action, ils se sont déplacés et sont tombés sur le grand lit douillet. Océane a voulu déboutonner la chemise d'Edward mais il l'a arrêté dans son élan.
- Es-tu vraiment sûre de vouloir le faire ?
Océane l'a regardé dans les yeux, elle a dégluti nerveusement quand elle lui répondait :
- Oui, j'en suis sûre.
Cela dit, la température du corps d'Edward a grimpé d'un coup, les barrières présentes dans son esprit se sont écroulées, il a plusieurs fois rêvé de ce moment avec elle. Il a commencé par retirer la robe de la fille qui se trouvait sous lui, Océane pouvait sentir le désir d'Edward bien qu'elle était nerveuse elle voulait se donner à cet homme, elle voulait fusionner avec lui et ne faire qu'un. Leur baisers devenaient de plus en plus chauds, Edward a parcouru le corps à moitié nu d'Océane avec des caresses et des légers baisers ce qui excitaient de plus en plus la fille et lui donnaient des frissons dans tout son corps. Avec l'aide d'Edward, Océane a retiré les vêtements de l'homme, elle ne pouvait cacher sa nervosité. Edward a éteint l'ampoule vive de la pièce et n'a laissé briller qu'une faible ampoule qui accentuait l'atmosphère romantique de la pièce puis il a continué à embrasser passionnément sa bien-aimée ; les deux pouvaient sentir le corps de l'autre plus près que jamais. Quand il était sur le point de passer à l'acte ultime il a rassuré Océane :
- Je le ferai doucement je te le promets.
Océane a hoché la tête nerveusement et l'a laissé faire. Elle a gémit de douleur au début mais la douceur d'Edward l'a calmé, leurs doigts étaient entremêlés comme leurs corps en sueur à ce moment là, dans la chambre silencieuse on n'entendait plus que les bruits de leurs ébats sexuels. La nuit a été longue, torride et passionnée.