Dieu merci, heureusement, elle n'avait jamais offenser l'oncle Justin.
La grande largeur et la tendresse du lit de la suite faisait de celui-ci l'endroit idéal pour dormir. Toute la nuit, Rebecca avait eu un sommeil paisible. Le matin, à son réveil, elle entendit des bruits de pas et de voix, quoique faible, venant de l'extérieur.
Était-il déjà l'heure de ce bon spectacle ?
Rebecca afficha un léger sourire, mais il n'y avait pas d'urgence. Ensuite, elle prit son temps pour se laver, changer de vêtements puis faire une séance de maquillage. Une fois prête, elle glissa au doigt, la bague que Simon lui avait offerte avant d'ouvrir la porte. 
Dans le couloir, elle aperçut un groupe de journalistes et au milieu d'eux se tenait Simon. 
Ignorant que Rebecca qui venait de sortir par la porte se trouvait derrière lui, il continuait à se plaindre aux journalistes avec le regard d'une personne à qui l'on avait injustement fait du tort. "Les gars, je suis conscient que c'est un peu exagéré d'exposer le scandale de ma propre famille, mais ma femme a vraiment dépassé les bornes."
"J'ai travaillé ardemment pour gagner de l'argent, mais au lieu de prendre ce fait en considération, elle vient commettre un tel acte ! À présent, je ne suis même plus sûr d'être le père de l'enfant qu'elle porte !"
Simon s'était donné un air lamentable. Les journalistes, à leur tour, s'étaient mis à parler en faveur de son "mari cocu" mais, Rebecca ne les regardait qu'avec des yeux remplis de mécontentement.
Simon était si doué pour voiler la vérité qu'il méritait un Oscar !
Alors que les journalistes le persuadaient de faire irruption dans la chambre, il ne s'était pas résolu à le faire jusqu'au moment où il se mit à frapper la porte peu de temps après. La porte s'ouvrit rapidement avec l'assistance des journalistes et un lot d'individus se rua à l'intérieur de la pièce.
 Simon n'avait pas pu retenir son excitation en voyant la couette gonflée dès son entrée dans la chambre.
Rebecca était incontestablement piégée !
"Rebecca, que fais-tu là ?"avait rugi Simon en soulevant l'édredon. Cependant, il resta médusé à la vue des deux personnes nues sur le lit.
Ce n'était pas Rebecca la femme sur le lit, mais plutôt Mandy !
Aussitôt, les journalistes autour commencèrent à les photographier. Simon quitta son état de surprise en entendant le bruit des appareils photos. Croyant qu'il était victime de trahison, il saisit les cheveux de Mandy et lui donna une gifle au visage.
"Pam !"
Avec cette lourde gifle, Mandy quitta son sommeil.
Elle resta figée pendant une courte durée avant de remarquer brusquement le groupe de personnes entourant le lit et Simon la regardant méchamment. De plus, tout comme Jerry allongé à côté d'elle, elle était nue dans un lit !
"Ah !!" s'écria Mandy avant de s'empresser de couvrir son corps avec la couette. "Que s'est-il passé pour que je sois avec lui ? Ce n'était pas moi qui devrais être là !"
"Dis nous alors qui était la personne censée être avec lui en ce moment ! Crois-tu que nos yeux nous font défauts ?" Simon dit d'un air déçu : "Mandy, tu me l'as vraiment fait à l'envers. Tandis que tu me demandais hier soir de rester à l'hôtel parce que tu avais une chose à régler à la maison, toi, tu étais venue ici pour passer la nuit avec ce type !"
Mandy devint pâle sous le choc. "Je n'ai jamais dit une chose pareille mais c'est plutôt toi qui m'as envoyé un message me demandant de me rendre à l'hôtel. Je pensais que c'était toi...", s'exclama-t-elle.
"Je n'ai jamais envoyé un tel message !"
En entendant la réponse de Simon, Mandy sentit qu'il y avait un truc anormal. Elle pinça Jerry fortement pour le réveiller. "Ne l'avais-tu pas amenée à l'hôtel hier soir ? Pourquoi nous nous trouvons dans cette situation maintenant ?"
"Je, je n'en ai aucune idée !" Jerry était préparé à être pris en photo à son réveil, cependant, la manière dont la situation avait viré était une nouveauté. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'il soit entré dans la chambre avec Rebecca, mais que Mandy soit celle à côté de lui dans le lit ce matin reste un vrai mystère. 
Ces journalistes étaient maintenant encore plus excités que la situation était devenue plus intéressante.
L'un d'entre eux avait même posé une question délicate : "Monsieur Weil, est-ce la femme dont vous avez parlé ? Puisque vous étiez pris d'une vive émotion en la voyant ici, alors vous êtes certainement très proches. Est-ce le cas ?"
Tout à l'heure, Mandy n'était que concentrée sur sa dispute avec Simon et n'avait donc pas remarqué les journalistes qui étaient autour d'elle. À l'idée qu'ils aient dû entendre ce qu'elle disait, elle s'était encore plus crispée.
"Monsieur Weil et moi sommes juste de bons amis." En serrant les dents, Mandy prit la décision de remettre tout le problème sur le dos de Jerry. "Monsieur Weil croyait que ce collègue avait abusé de moi et il est donc venu me porter secours."
Les journalistes se mirent à la regarder avec un air étonné.
Elle venait d'être grondée par Simon qui l'accusait de tromperie et ils avaient eu une dispute.
Apparemment, Mandy était une bonne menteuse !
Cependant, comme beaucoup des journalistes avaient été payés par Simon, ils n'osaient pas parler en désordre en attendant qu'il donne des explications.
Simon s'était également rendu compte de leur statut de victime de tromperie et avec le coup d'œil que Mandy lui fit, il dit en réponse aux mots de Mandy, "Oui, je suis là pour secourir Mandy."
Instantanément, Jerry devint rouge de colère.
En pointant Mandy du doigt, il dit d'une voix tremblante, "Mandy, tu es en train de me piéger !"
"Tu m'as amenée à l'hôtel et tu m'as fait une chose aussi déshonorante." Après ces mots, Mandy lui asséna une gifle. "Si je t'ai fait du tort au bureau, pourquoi as-tu voulu te venger aussi méchamment au lieu de me le dire ?"
Alors qu'elle parlait, elle couvrit son visage de ses mains et se mit à pleurer, ayant l'air assez pitoyable. 
"Sale trainée, c'est toi qui voulais que je t'aide !" Jerry attrapa les cheveux de Mandy et se mit à lui crier dessus. "Maintenant, tu es en train de retourner la situation contre moi. Qu'est-ce que cela signifie ?" 
À plusieurs reprises, Jerry avait déjà poussé Mandy avant que Simon ne le renvoie s'allonger sur le lit avec un coup de poing. 
Après tout, défendre Mandy était ce qu'il y avait à faire de plus important pour le moment. 
En prenant la main de Simon pour l'arrêter, elle dit : "Simon, laisse passer cette histoire." Elle jouait à la miséricordieuse devant les journalistes. "Il reste tout de même notre collègue. Évites d'appeler la police et il ne faut pas trop tirer loin cet incident."
Simon, à son tour, répondit : "Ce bâtard t'a fait une telle chose et toi, tu voudrais le laisser s'en tirer ?"
"…"
Derrière les journalistes, Rebecca était debout et elle les regardait tourner en ridicule. Mandy était allée jusqu'à dire avec un sourire aux journalistes de garder l'affaire entre eux puisque ce n'était qu'une petite histoire. Son jeu d'actrice était même meilleur que celui d'une actrice professionnelle ! 
Ah ! 
Il était évident que Rebecca n'allait pas laisser ce couple cruel s'en sortir aussi simplement ! 
Parmi les journalistes, un jeune homme mit en marche une micro-caméra dans sa poche et fit ensuite un geste dans la direction de Rebecca. Elle sut à ce moment que c'était le moment pour elle d'entrer en scène. 
Debout, elle se positionna au niveau du cadre de la porte à l'exemple d'une personne qui venait d'arriver. "Chéri, pourquoi es-tu ici ?" Malgré sa faible voix, sa question parvint aux oreilles de toutes les personnes dans la chambre. 
Tous les journalistes s'étaient tournés dans sa direction. Lorsque Mandy aperçut Rebecca à la porte, elle brûlait d'une rage lui donnant envie la tuer sans attendre une seconde de plus.
Elle savait avec certitude que Rebecca était la personne derrière toute cette situation !
"Êtes-vous Madame Weil ?" En réalité, Rebecca avait engagé un jeune homme pour se mêler aux journalistes. C'était ce dernier qui avait accouru pour demander à voix haute : "Monsieur Weil nous avait dit que vous avez passé la nuit avec un autre homme dans cet hôtel, mais quand nous l'avons suivi dans la chambre, nous ne vous avons pas vue. D'où sortez-vous ?"
"Passer la nuit avec un autre homme ?" Rebecca était tellement étonnée qu'elle s'empressa de s'expliquer : "Ce n'est pas vrai. Hier soir, après avoir bu quelques verres, j'ai commencé par sentir mes yeux qui tournaient et un collègue bienveillant m'a amenée à l'hôtel. Mais la vérité, c'est qu'il était très ivre, donc après avoir arrangé une chambre pour lui, je suis allée me coucher dans une autre chambre.
"Concernant la raison de ma présence ici… J'ai reçu un message me disant que mon mari et, et..." Rebecca n'avait pas terminé sa phrase. En voyant Simon debout, avec tous ces habits sur le corps, elle fit semblant de pousser un soupir de soulagement.
Puis, comme si elle venait de remarquer Mandy et Jerry au lit, elle prit un air choqué. "Alors Mandy était aussi venue hier soir ? Je comprends maintenant pourquoi il y a si tant de personnes ici."
"Ye... s." Mandy avait presque cassé ses propres ongles à cause de la colère. Vu les journalistes autour d'elle, elle ne pouvait pas se laisser subir un tel déshonneur. Par conséquent, elle fit un clin d'œil à Simon.
Immédiatement, Simon saisit le message qu'elle essayait de faire passer. "Tout est la faute de Jerry et Mandy n'est qu'une victime. Allez, tout le monde, on part d'ici." Après avoir fini de parler, il tendit la main pour tirer Rebecca.
Il avait tiré avec tellement de violence que Rebecca faillit tomber.
Rebecca souleva la main. Le jeune homme la regarda et dit d'un ton incertain : "Cette bague et le collier de Mandy semblent être du même style."