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Lui : c'est toi t'es chiante, w'Allah depuis le début je me contiens. Tu chiales pour rien, tu m'envoies à des kilomètres acheter des vieux trucs, tu me fais des réflexions et je dis rien parce que c'est les hormones mais w'Allah là tu rends ouf.
Moi : - en sortant de la chambre coussin et couverture à la main -
Lui : tu vas où?
Moi : loin de toi, je vais finir par te tuer.
Lui : bouge si ça te fais plaisir, tu casses les à te vexer pour rien.
Moi : ok.
Je suis partie dormir dans la deuxième chambre, en vrai il avait raison mais je voulais pas qu'il ait le dernier mot. J'ai abandonné l'idée de manger, j'avais plus faim. J'ai mis deux heures a trouvé le sommeil.
Le lendemain je sens une main se posait sur mon ventre.
Moi : hmm?
... : il est 13h, lève-toi, on va être en retard.
Je me suis réveillée en sursaut.
Moi : il est quel h?
Lui : 13h16 exactement.
Moi : j'arrive.
Je suis partie faire ma routine et je l'ai rejoins dans le salon, toujours devant sa play.
Moi : je t'ai pas entendu partir ce matin.. d'habitude tu me réveilles.
Lui : t'étais tellement bien dans le lit que je t'ai laissé.
Moi : j'ai eu du mal à dormir, c'est pas pareil quand t'es pas à côté.
Lui : tu m'aimes trop.
Moi : j'aime trop tes bras c'est pas pareil.
Lui : on te croit.
Moi : on? Y'a que toi.
Lui : allez viens là. - en me tirant dans ses bras pour me faire un câlin et un bisou sur le front -
Moi : je t'ai manqué hein.
Lui : même pas un peu.
Moi : au revoir alors - en me retirant de ses bras -
Lui : gamine.
Moi : on y va?
Lui : on va voir mon fils.
Moi : je rigole si c'est une fille.
Lui : si c'est une fille elle vivra enfermé à la maison jusqu'à ses 30 ans.
Moi : mais bien sûr
Lui : je serai le seul homme de sa vie.
Moi : t'as juste peur qu'on fasse ce que toi tu as fais
Lui : j'ai rien fait moi.
Moi : t'es parfait toi, excuse-nous.
On continuait à parler de notre enfant en allant chez le gynéco, il lui a déjà programmé toute sa vie carrément.
Après 15 minutes de route on arrive, on est directement pris en charge et le gynécologue est arrivé très vite nous voir.
Le gynécologue : comment vous allez aujourd'hui?
Moi : ça va très bien.
Le gyneco : vous avez une grossesse plutôt simple sans complication ni difficulté, ça peut que aller. Et vous Monsieur?
Idriss : c'est pas moi qui porte l'enfant mais ça va j'arrive encore à supporter cette chose. - en parlant de moi -
Moi : vous avez vu comment il parle de moi? Cette chose comme si j'étais un objet.
Le gynécologue : - en riant - les joies de la vie de jeune marié. Bon nous sommes là pour savoir le sexe du bébé.
Moi : c'est bien ça.
Le gynécologue : le bébé ne bouge pas trop ?
Moi : il y a certains moments où franchement j'ai même pas l'impression d'être enceinte tellement le bébé est calme et il y a d'autres moments où ça me tire et où je suis fatiguée en ayant rien fait.
Le gynécologue : oui c'est normal
- en faisant son échographie - c'est un bébé en bonne santé que je vois là.
Moi : c'est impressionnant.
Le gynécologue : je ne vois rien d'anormal, pas de malformations.
Idriss : c'est une bonne nouvelle ça.
Le gynécologue : alors, parlons très sérieusement. Vous voulez une fille ou un garçon?
Moi : fille ou garçon tant que c'est un bébé en bonne santé moi ça me va. Mais mon mari veut un garçon.
Idriss : tu peux pas comprendre.
Moi : c'est bien une fille aussi.
Idriss : un petit gars aussi.
Le gynécologue : bon bah vous pouvez prévoir des vêtements bleu, c'est un petit garçon.
Idriss : merci, tu vois je te l'avais dis.
Moi : arrête de te prendre pour un voyant toi.
On est rentré et il a annoncé la nouvelle à tout le monde. On dit que nous on est des commères qu'on parle trop mais lui alors.
Moi : je peux organiser ma fête maintenant!
Lui : quelle fête ? - en me fusillant du regard -
Moi : tu sais la fête avec les filles et l'enterrement de vie de jeune fille de ta sœur..
Lui : je t'avais dis non.
Moi : j'ai invité les filles demain..
Lui : je vais te...
Moi : stp..
- en lui faisant les yeux doux -
Lui : je bouge où moi ?
Moi : dormir chez ta mère, je sais que tu vas pas allé à la soirée de Faress donc..
Lui : je reste là avec vous au pire.
Moi : même pas en rêve.
Lui : je me fais dégager de chez moi carrément.
Moi : pour une journée ouais. C'est bon c'est ok?
Lui : maintenant que c'est déjà prévu je peux pas dire non.
Moi : merci, - en lui faisant un bisou - tu sais que je t'aime hein.
Lui : non je savais pas. Répète pour voir.
Moi : Je t'aime
Lui : redis-le encore une fois je crois j'ai mal entendu.
Moi : je suis un perroquet genre. Je t'aime, ça va comme ça ?
Lui : j'avais bien entendu. Tu m'aimes quand c'est dans ton intérêt.
Moi : je t'aime tout les jours.
Lui : Trop de déclaration d'un coup. - en m'imitant - tu me touches en plein cœur.
Moi : ah non, je fais pas ces mimiques arrête.
Lui : non c'est vrai tu fais pire.
Moi : ça fait voix de tasspé.
Lui : t'en est une.
Moi : va te faire pour voir.
___________
Aujourd'hui, c'était notre journée entre filles. Idriss s'est préparé tôt pour nous laisser la maison.
Lui : vous sortez pas d'ici.
Moi : tu vas me la faire encore ? Je suis enceinte je te rappelle je vais pas allé en boîte ou à la chicha. On va juste peut-être sortir avec les filles.
Lui : tu me préviens, prends soin de mon fiston - en touchant mon ventre -
Moi : la mère on s'en fou?
Lui : ouais je m'en fou.
Moi : - en le frappant - enfoiré.
Lui : si il y a un problème tu m'appelles.
Moi : et toi alors? que j'entende même pas qu'on t'a vu à des endroits chelou.
Lui : tu me connais.
Moi : je te connais trop bien justement.
Lui : allez j'y vais.
Moi : ouais.
Lui : - en me tirant dans ses bras - viens là ma patate.
Moi : évite de m'appeler patate je t'ai déjà dis, me complexe pas avant l'heure.
Ça a sonné à la porte.
Lui : je vais ouvrir.
Il part pour ouvrir la porte.
Lui : ptn, pourquoi j'ai dis oui..
... : parce que t'es le meilleur des maris askip.
Lui : prend soin de ma femme toi.
Hafsa : vous faites trop rire vous, vous êtes juste séparés 24h, elle va pas s'envoler.
Moi : 24h c'est beaucoup.
Hafsa : bon je me casse ça pu l'amour par ici, faites vite vos bisou bisou. On a des trucs de dernière minute à faire avant demain. - en se dirigeant dans le salon -
Moi : elle est con elle.
Idriss : - en embrassant mon ventre puis en m'embrassant - à demain.
Je rejoins Hafsa au salon.
Elle : c'est bon il est parti?
Moi : oui.
Elle : vous avez fait assez de bisou-bisou pour tenir jusqu'à demain?
Moi : qui te dis qu'il y a eu bisou?
Elle : me l'a fais pas à moi Sana, toi et mon frère je vous connais par cœur. D'ailleurs que je te vois même pas passer la journée à lui envoyé des messages. C'est une journée ENTRE FILLE. Donc oublie ton mari un peu. Donne ton téléphone carrément.
Moi : non c'est bon je le garde au cas où il se passe un truc mais t'inquiètes pas je vais pas passé ma journée dessus.
On est parti faire quelques courses pour la mairie demain puis on est rentré préparer notre soirée. Myriam, Samia, Selma, Noor et les copines d'Hafsa nous ont rejoins dans la journée.
Franchement avec Hafsa on a été gâté de cadeaux.
Myriam : ton petit ventre il pousse bien.
Moi : ça pousse ouais, tout doucement mais sûrement.
Myriam : je suis tellement contente pour toi.
Moi : merci, je réalisais pas trop au début mais si, mon petit va bientôt arrivée.
La soirée était au top. Je connaissais pas les copines d'Hafsa mais ça va elles étaient cools juste une qui me regardait bizarrement mais j'ai pas relevé le truc mais Myriam a du remarqué vu qu'elle est venue me rejoindre en cuisine.
Myriam : tu trouves pas qu'il y en a une qui te regarde mal ?
Moi : ah je suis pas folle, tu l'as vu aussi?
Elle : ouais mais j'ai pas voulu lancer le sujet, ça va s'embrouiller sinon.
Moi : je vais pas m'embrouiller pour des regards mais si elle continue je vais lui demander.
Hafsa : vous parlez de quoi?
Avec Myriam : de rien.
Hafsa : ça me cache des choses.
Myriam : mais non tqt.
On est retourné dans le salon rejoindre les filles qui jouaient à action ou vérité. Le jeu qui crée des embrouilles inutilement. Selma, Samia et Noor étaient à part.
Moi : vous jouez pas?
Selma : j'ai une tête à joué à ça moi ?Ça devient trop n'importe quoi je rentre chez moi c'est mieux.
Samia : moi aussi Kaïs m'attends. On se voit demain au mariage.
Moi : je comprends, ouais à demain de toute façon, merci d'être venue. Faites des bisous à mes bébés.
Je les ai raccompagné à la porte et je suis retournée dans le salon.
L'une des copines d'Hafsa : vous non plus vous jouez pas?
Moi : non merci.
La fille : peut-être après.
Mon téléphone s'est mis a sonnée.
J'ai même pas eu le temps de me lever pour prendre mon téléphone qu'Hafsa avait déjà raccroché.
Hafsa : c'est mon frère, c'est une soirée sans homme. Il attendra demain.
Moi : donne mon téléphone.
Hafsa : non, on est bien là.
Moi : je vais le récupérer mon téléphone, t'as de la chance ton neveu il me donne des coups j'ai trop mal.
Au final elles ont continué a joué entres elles, il y avait des actions drôles qui m'ont bien fait rire et fais oublier la douleur. Et il y avait des vérités c'était chaud. Des grosses révélations comme ça. En faite elles étaient sans gène, moi personnellement je connais pas tout les gens avec qui je fais le jeu bah je balance pas ma vie comme ça devant tout le monde. Après chacun fais comme il veut.
C'est arrivé au tour de la fille qui me regardait bizarrement. Elle s'appelle Noemie. Elle a choisi vérité.
Sarah ( une amie d'Hafsa) : vu que tu fais la maline depuis tout à l'heure a posé des questions osées aux gens. On sait que tu te caches pas pour dire ce que tu penses. Qui est ton meilleur coup parmis tout tes ex?
Noémie : je dirais Idriss.
Sarah : quel Idriss?
Noémie : celui auquel tout le monde pense.
Tout le monde s'était tourné vers moi, il y a eu un silence. On attendait ma réaction genre.
Moi : Donne mon téléphone Hafsa.
Hafsa : pourquoi faire?
Moi : je te demande ce que tu fais avec le tien?
Hafsa : - en me le donnant et en chuchotant - désolée j'étais pas au courant.
Je me dirige dans ma chambre et je vois les messages d'Idriss et les appels. Je le rappelle.
Lui : ouais allô?
On entendait grave du bruit derrière.
Moi : c'est quoi tout ce bruit. T'es où?
Lui : avec mes cousins.
Moi : vous en faites du bruit ptn.
Lui : attends je m'éloigne.
C'est bon. Je t'ai appelé tout à l'heure. Je t'ai insulté de tout les noms.
Moi : ça change pas d'habitude. C'est ta sœur elle m'a pris mon téléphone.
Lui : qu'est-ce t'as pour m'appeler à 1h du mat?
Moi : ça part trop en vrille leur soirée j'ai préféré m'éloigner.
Lui : pourquoi?
Moi : elles sont entrain de jouer à action ou vérité. Tu vois déjà l'ambiance.
Lui : y'a qui?
Moi : Mymy, Noor et les copines de ta sœur Sarah, Noémie, la fille dont t'as été le meilleur coup de sa vie!
Lui : elle là? - il était mort de rire -
Moi : je rigole pas Idriss.
Lui : quoi?
Moi : ça me fait pas rire. J'ai grave les nerfs tu sais pas toi. Je peux rien lui dire. Mais la fille depuis qu'elle est arrivée elle me regarde bizarrement.
Lui : je rigole pas pour ça, c'est une grosse folle la meuf. Ça date cette histoire. Mais w'Allah si elle fait la folle rentre lui dedans tu t'en fou.
Moi : ça me fais chier même si ça date de 15 ans. Une pote de ta sœur en plus, t'es vraiment un ... j'ai envie de t'insulter là.
Lui : c'est elle quand elle a vu qu'elle avait aucune chance avec moi elle est partie gratter l'amitié avec Hafsa genre pour se rapprocher de moi.
Moi : une psychopathe, je te jure je vais essayer de la supporter jusqu'à demain mais si elle me cherche elle va me trouver.
Lui : Calcule-la pas c'est une gamine. La meuf elle s'invente une vie.
Moi : pff, t'as d'autres ex comme elle?