Chapter 39
1976mots
2022-10-21 05:28
39
Je suis sortie de la salle de bain et on a pris la route direction chez mes parents avant d'aller chez les siens.
On a croisé mes frères, Moha et Mehdi en bas. Je les ai salué et je suis montée tandis qu'Idriss est resté un peu avec eux.

Je suis rentré et il y avait Selma.
Moi : la star de la famille est là.
Selma : quelle star stp!
Moi : sois pas jalouse. Je suis venue voir ma mère.
Selma : sauf qu'elle n'est pas là
Ma mère : quoi je suis pas là? Pourquoi tu mens toi. Mon bébé est revenue.

Selma : ah ouais c'est elle ton bébé maintenant? C'est pas ce que tu disais ces deux semaines.
Ma mère : ferme-la jalouse.
Selma : pff.
Moi : dans ta face, jalouse.

Selma : elle m'a aimé avant toi donc je m'en fou.
Ma mère : bande d'imbécile, au lieu de vous chamaillez pour savoir laquelle des deux je préfère, aidez-moi en cuisine. En plus j'en aime aucune plus que l'autre. Il n'y a pas de différence entre toi et ta sœur.
Moi : elle dit ça juste parce que t'es là.
Ma mère : arrête de narguer ta soeur toi aussi, après elle va croire que je fais de la préférence.
Moi : c'est pas le cas?
Elle : non.
Selma : dans ta gueule.
Moi : on se sait maman. Tu m'as manqué la jalouse.
Selma : toi aussi la peste . Alors ton voyage?
Moi : super bien, je voulais limite y rester.
Ma mère : tu voulais resté loin de nous hein?
Moi : mais non, mais c'était trop bien.
Ma mère : offre moi le voyage, moi aussi je veux partir.
Moi : Insha'Allah, un jour on ira, toi, Selma et moi. Qu'entre fille.
Ma mère : ça me va. Il est où Idriss?
Moi : en bas.
Elle : attend que je l'attrape. Depuis quand il passe pas me voir d'abord avant de zoner avec tes frères.
Moi : tu règles ça avec lui.
Elle : attend qu'il monte, je vais lui tirer les oreilles.
Idriss est monté peu après et il s'est vraiment fait tirer les oreilles. Avec Selma on était morte. On est resté à parlé avec ma mère. Mon père n'était pas là.
Puis on est parti chez ses parents.
Hafsa : enfin vous voilà, yemma depuis tout à l'heure elle cuisine et tout et elle m'a insulté de menteuse parce qu'elle vous voyez pas arrivé.
Moi : on a été retardé par ma mère qui a bien corrigé ton frère.
Lui : pourquoi tu mens.
Moi : assume c'est pas une honte.
Hafsa : je l'aime trop ta mère. Allez y rentrer.
On est rentré et je suis partie salué ses parents. Ils étaient content de nous voir.
Ma belle-mère : c'est maintenant que vous arrivez. J'allais la frapper cette menteuse.
Hafsa : t'es vu j'ai pas menti.
Moi : on était passé voir mes parents avant. Ma mère vous passe le bonjour.
Ma belle-mère : il fallait venir avec elle. Elle est la bienvenue.
Moi : la prochaine fois alors. Elle était occupée.
Elle : pas de problème.
J'ai passé une bonne soirée en compagnie de ses parents. Je suis partie aidé Hafsa en cuisine pendant qu'Idriss discutait avec ses parents.
Hafsa : je compte parlé de tu sais qui demain à ma mère.
Moi : t'es prête?
Elle : non mais il faut.
Moi : ta mère elle est grave cool, t'as pas à t'en faire.
Elle : mouais, mais pour Idriss je fais quoi? Je lui en parle et je les laisse se donner rdv ou je le laisse rentrait en contact avec lui ?
Moi : il le prendrait mieux de quelle façon?
Elle : si c'est moi qui lui en parle c'est mieux.
Moi : tu sais quoi! Ce week-end passe à la maison et on lui en parle ensemble c'est bon ?
Elle : ouais, merci tu me sauves la vie. Je te revaudrai ça.
On a discuté encore un peu puis on est rentré. Je reprenais le travail demain et il se faisait déjà tard.
Idriss : tu parlais de quoi avec ma soeur?
Moi : de tout et de rien.
Idriss : hm.
Moi : quoi?
Lui : Tu me caches un truc toi.
Moi : même pas.
Lui : tu me prends pour un con en plus.
Moi : mais non.
Lui : t'es cramé quand tu mens.
Moi : lâche l'affaire je dirais rien puisqu'il n'y a rien. Je vais me couché moi.
Lui : esquive bien. Si c'est un truc de fou attend toi aux représailles.
Moi : inverse pas les rôles. C'est moi qui te menace et pas l'inverse.
Lui : - en m'imitant - c'est moi qui te menace et pas l'inverse.
Moi : - en le frappant - imitation foireuse.
Il a continué à me saoulé pour que je lâche le morceau mais c'est mort, je trahirai pas Hafsa. Elle m'a fait confiance en me disant son secret c'est pas pour que je le balance à mon mari malgré le fait que j'aimais pas lui mentir. En voyant que je ne dirai rien, il a lâché l'affaire et on est parti se coucher.
Le lendemain, j'ai repris le boulot. J'avais rendez-vous avec mon patron pour parler de la fin de mon contrat et de cette fameuse « promotion » dont il me parlait. J'y suis arrivée à 10hoo. Ma voiture était restée chez mes parents depuis le mariage donc Idriss m'y a déposé. Je me suis directement rendu dans le bureau du boss. Il n'était jamais là de base.
Pascal : je vous attendais. Comment allez-vous ?
Moi : très bien et vous?
Lui : bien merci. Donc si je vous ai demandé de venir c'est parce que comme vous le savez votre contrat se termine à la fin de la semaine.
Moi : c'est bien ça.
Lui : comment vous vous sentez ici?
Moi : franchement? J'aurai jamais imaginé aimé autant travaillé ici. Je m'entends bien avec tout le monde. On est une bonne petite équipe.
Lui : c'est bien ce que je me disais. Bon parlons sérieux, vous êtes un bon élément dans l'équipe. En général je ne renouvelle pas les nouveaux contrats mais vous avez clairement votre place ici. J'ai pu discuté avec les anciens et ils m'ont dit que vous faites du bon boulot. Si ils sont satisfait de votre travail je le suis aussi c'est pour cela que j'ai une petite proposition à vous faire.
Moi : je vous écoute.
Lui : comme vous le savez, j'ai deux magasins répartis sur la ville. Et j'ai besoin de gens compétents sur mes 2 magasins. Comme vous pouvez le voir, Damien est ici que la moitié du temps étant donné qu'il tourne sur les deux magasins. Et j'en ai discuté avec lui, il voit pas meilleur personne que vous pour reprendre son poste ici. Et je suis entièrement d'accord avec lui. Vous avez le potentiel pour gérer une équipe et vous vous entendez bien avec tout le monde. Ça ne devrait pas poser de problème. Je ne renouvelle pas votre contrat en tant que vendeuse mais je vous propose une promotion. Promotion = augmentation.
Je vous vois venir, vous allez me dire : mais j'ai pas les qualifications en marketing. Pas de problème, Pascal s'est chargé de tout. Je vous ai dégoté une formation en accéléré de 3 mois pour pouvoir avoir ce fameux diplôme. Vous ferez trois jours ici et deux jours en formation. Avec l'augmentation vous ne perdez rien et au contraire vous toucherez un peu plus que votre salaire actuel.
Moi : ça me touche que vous ayez pensé à moi. Ça montre que vous me faites confiance.
Lui : c'est le cas. Je vous laisse y réfléchir? Je veux votre réponse à la fin de la semaine si possible pour que je puisse validé votre inscription.
Moi : oui je vous tiens au courant. Merci.
Je suis retournée travailler avec les autres.
Damien : alors?
Moi : alors t'étais au courant depuis le début et même pas tu m'as prévenu.
Lui : je pouvais rien dire. Mais je vois pas qui d'autre pour me remplacer. Tu as accepté j'espère?
Moi : j'ai une semaine pour donner ma réponse.
Lui : réponse déjà toute réfléchi. T'es une très bonne vendeuse, j'ai pas vu un seul client se plaindre de toi bien au contraire. Mais avec cette promotion, tu auras des meilleurs horaires et pour une vie de famille c'est mieux.
Moi : ouais peut-être bien. Je me laisse le temps de la réflexion.
Lui : tu as raison. Bon je retourne bossé, les dossiers vont pas se remplir tout seul. On se fait un resto avec tout le monde ce midi, tu viens? On va fêter la nouvelle!
Moi : allez pourquoi pas.
Il est retourné dans son bureau tandis que moi j'ai repris mon poste. A midi, on est tous parti déjeuné au resto. Je leur avais parlé de ma promotion. Tout le monde m'a dit d'accepté. Il était tous content pour moi. C'est là que tu vois que t'es vraiment intégré et que les gens ne faisaient pas semblant.
Je comptais accepté mais je voulais avoir l'avis d'Idriss avant.
On a repris le boulot à 14h. Chacun a repris son poste pendant que moi j'étais tranquillement installé dans mon « futur bureau » entrain d'aider Damien a bouclé le dossier pour les soldes avant notre réunion de préparation.
Damien : merci bras droit.
Je retourne en caisse pour aider mes collègue.
À 18h, je vois une personne rentrait dans les magasin, j'ai cru rêver.
Comment vous dire à ce moment comment j'étais choquée. Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu.
J'ai fais comme si je ne l'avais pas vu. Il tournait dans le magasin avec l'enfant. Le petit devait avoir un peu plus d'un an. Une femme les a rejoint peu après. Sans mentir, elle était très belle. Le petit garçon est directement parti dans ses bras, j'en ai déduit que c'était sa mère.
Damien : qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : rien, pourquoi?
Lui : ton visage a changé d'expression d'un coup.
Moi : c'est juste un coup de fatigue.
Lui : je fais la fermeture ce soir.
Moi : non t'en fais pas, ça ira.
Damien : c'était pas une question mais plus une affirmation.
Damien est retourné à son bureau. Rayan ne m'avait toujours pas vu. Il est rentré en cabine d'essayage pour essayer une chemise.
Sa « femme » : bonjour, excusez-moi, je cherche une veste pour mon mari. Est-ce que vous auriez ce modèle en M svp?
Moi : bonjour, je vais voir ça.
Elle : merci.
Je pars cherché le modèle et lui apporte au niveau des cabines quand Rayan ouvre le rideau. Je tombe nez à nez avec lui.
Lui : salam aleykoum, je savais pas que tu travaillais ici.
Moi : aleykoum salam, bah maintenant tu sais.
Sa femme : vous vous connaissez?
Moi : si on veut.
Lui : on se connaît très bien même.
Moi : j'en suis pas si sûr.
Sa femme : je comprends plus rien.
Lui : personne te demande de comprendre. Qu'est ce tu rentres dans notre discussion toi déjà.
Elle : pff.
Moi : je vous laisse. Voilà la chemise.
Lui : regarde tu l'as fais fuir.
Moi : c'est plutôt toi que je fuis.
Lui : c'est du passé tout ça Sana.
Sa femme : attend c'est toi Sana?
Moi : ouais pourquoi?
Elle : j'ai entendu beaucoup de chose sur toi.
Moi : bah moi j'ai rien entendu sur toi.
Elle : je suis sa femme, enfin celle qui lui a fait un bébé dans le dos.