Chapter 37
2395mots
2022-10-21 05:26
37
J'ai enfilé ma robe de mariée, on aurait dit une vraie princesse. Je me trouvais belle et j'étais impatiente de voir Idriss.
Les filles se sont également préparés.

A 13h, on attendait le cortège arrivait. Je me suis dis c'est bon c'est le moment. A ce moment là je commençais à stresser de malade.
Moi : j'ai les mains moites, j'ai chaud.
Noor : c'est le stress ça.
Selma : tqt, ça va bien se passer. Attend je t'arrange un peu ta tenue.
_ J'avais une robe style princesse. _
Moi : merci.

Myriam : elle est où ta robe pour la salle ?
Moi : sur le lit dans la chambre. Pour le hlel j'ai déjà changé de robe 15 milles fois là c'est bon je me changerai qu'une fois.
Samia : je préfère la seconde. Elle te va grave bien, ça va grave à ta morphologie et tout.
Mymy : les deux te vont.

On entendait la musique de plus en plus fort. Je regarde par la fenêtre et je vois tout le monde en bas entrain de danser. Ma mère et ma belle-mère étaient entrain de se déhancher tout le monde les applaudissaient.
Je cherchais Idriss du regard mais je ne le voyais pas. J'ai vu tout le monde mes frères, les siens, les amis mais pas lui.
Et là je le vois sortir de la voiture, qu'est-ce qu'il était beau. Il a embrassé nos mères sur le front et a dansé un peu avec elles avant de prendre un bouquet et se diriger vers l'entrée de la résidence.
Il est arrivé peu de temps après à l'étage. J'avais le sourire aux lèvres rien que de le voir.
Hafsa : le marié est là.
Il a salué toutes les filles qui sont ensuite restées à la porte pour nous attendre et il ne restait que nous deux.
Lui : Macha'Allah t'es magnifique
Moi : je te retourne le compliment.
Lui : tiens c'est pour toi - en me tendant le bouquet -
Moi : merci, j'aime trop. Il est magnifique.
Il m'a embrassé, j'avais des papillons dans le ventre. C'est lui l'homme que j'aime, l'homme de ma vie. On ne se lâchait plus du regard, on se mangeait du regard limite.
Hafsa : tout le monde vous attend.
Moi : on arrive.
Il m'a aidé à mettre mes talons et on était bras dessus-dessous pour descendre. Les filles avaient pris les escaliers pendant que nous étions dans l'ascenseur.
On est arrivé à l'entrée, il y avait toujours la musique. Mon père et mon beau père sont arrivés pour nous prendre dans leur bras ainsi que nos mamans. J'avais la larme à l'œil mais je l'a retenais. Il ne fallait pas que je gâche mon maquillage maintenant.
Ma belle-mère : faites moi plaisir, dansez tout les deux.
Il m'a tendu sa main que j'ai saisi et on est parti pour danser. Tout le monde était autour de nous. On est ensuite monté dans la voiture direction la mairie. C'était un pote d'Idriss qui nous conduisait.
Son pote : moi c'est Farid en me tendant la main pour me saluer.
Moi : Sana, enchantée Farid.
Farid : ça va pas trop stressé ?
Moi : un peu mais ça va .
Pendant le trajet, on discutait avec Farid. Franchement il a réussi à faire baisser mon niveau de stress en me racontant les bêtises qu'avaient fait Idriss étant jeune. Rien que pour ça je le remercie.
On est arrivé à la mairie, la famille et les amis proches se sont installés. Avec Idriss nous avons ensuite fait notre entrée.
- Madame Sana, consentez-vous a prendre pour époux Monsieur Idriss ici présent ?
Moi : Oui je le veux.
On entendait tout le monde youyouter.
- Monsieur Idriss, consentez-vous a prendre pour épouse Madame Sana ici présente ?
Idriss : Oui je le veux.
Tout le monde applaudissez, ses potes faisaient du bruit au max.
- Allez on se calme. Au nom de la loi, Je déclare Monsieur Idriss et Madame Sana unis par le mariage. Vous pouvez embrassé la mariée.
Il a embrassé mon front, tout le monde s'est remis à faire du bruit, à youyouter et à applaudir. On s'est échangé les alliances et on a signé les documents ainsi que les témoins puis nous sommes sortis de la mairie.
On a pris quelques photos en souvenir pendant que les autres dansaient puis on a pris la route direction la salle de réception.
Je crois je réalise pas encore que j'étais mariée. J'étais sur un petit nuage. Je réalisais pas trop mais j'étais tellement heureuse. Je parlais mais je voyais le mec il me calculait pas il était grave loin dans ses pensées.
Moi : je te parle. - en le secouant un peu -
Lui : hein quoi?
Moi : rien, tu penses à quoi?
Lui : je te dis après. - en me faisant un bisou sur la joue -
Farid : c'est mignon.
Idriss : conduis toi.
Farid : t'as vu comment il assume pas devant ses potes.
Idriss : j'assume tout.
Farid : assume d'être un canard alors.
Idriss : tu veux jouer à ça frère? Tu veux qu'on sort les dossiers?
Farid : enfoiré. w'Allah je suis grave content pour toi mon frère même si tu me l'a fais en traître. Je devais me marier avant toi. Mais prend soin de ta femme et respecte la. Et toi prend soin de ton homme et respecte le aussi. Il a grandi le petit, il est devenu un vrai homme.
J'ai versé ma petite larme. J'étais tellement contente qu'Idriss ait des amis comme Farid qui se réjouissent vraiment de son bonheur et qui l'expriment ouvertement comme ça sans gêne.
Farid : tu pleures?
Moi : je suis contente pour lui, qu'il ait des amis comme toi qui sois content pour lui et qui se réjouisse de son bonheur comme ça.
Farid : c'est la famille, t'en fais parti maintenant.
On a continuait à parlé normalement pendant le trajet. On a mis plus de 45 minutes à y arrivée tellement toutes les 5 minutes les gens s'arrêtaient pour danser. On est arrivé à 18h.
On a mis presque 1h à faire le trajet mairie-salle alors que de base on met 15/20 minutes a y arrivé.
Ma belle-mère : on va prendre des photos.
On est donc descendu prendre des photos, il y avait une petite fontaine et un beau jardin avec des fleurs. J'imaginais déjà le rendu.
On a commencé par les photos de couple, ensuite celles de famille et des proches avant de finir par les photos avec les invités qui le souhaiter.
J'en pouvais plus de me faire photographier mais je sais que j'aurai grave des bons souvenirs de ce jour donc même après 2h de séance photo je gardais le sourire. Je voyais par contre Idriss il commençait à en avoir marre, ça le faisais pas rire de taper la pose.
Sa mère : souris imbécile.
Lui : - en chuchotant pour pas que sa mère entende - ça fait 2h je fais que ça, sourire forcé on dirait un constipé.
Moi : j'osais pas te le dire. Et ta mère elle s'est cru directrice de casting ou quoi? Je vois elle nous fait taper des poses depuis tout à l'heure.
Lui : tu l'as connais pas toi, si elle aurait pu elle aurait pris la place du photographe.
Elle : je vous entend bande d'imbécile, vous vous êtes bien trouvé.
On était mort de rire, elle nous a tellement fait rire.
Elle : jamais content ceux-là.
Moi : je l'aime trop ta mère.
On a fini par rentrer dans la salle. Les gens s'ambiançaient déjà sans nous genre. Sur l'écran il y avait des photos du hlel qui défilaient.
Dès que les invités ont vu qu'on était là, ils ont formé un cercle l'air de dire, c'est à votre tour de danser.
On a commencé à danser, puis on a chacun dansé avec la mère de l'autre et je suis partie posée mes fesses sur le trône.
Moi : je retire mes chaussures j'ai trop mal avec ses talons.
Bilel : je viens de déposer vos affaires dans la salle qui est derrière.
Moi : merci.
Et il est retourné auprès des gars.
Je cherchais les filles du regard pour qu'une d'elle vienne m'aider mais je ne les voyais pas.
Idriss : je vais t'aider c'est bon.
J'ai remis mes chaussures et on a rejoins la petite pièce derrière pour pouvoir se changer. J'en ai profité qu'il change de tenue pour me démaquiller. J'avais trop chaud, la maquilleuse était bien gentille mais avec tout ce que j'avais sur la face je me demandais encore comment ma peau pouvait supporté toutes ses couches de poudre.
J'ai refait mon maquillage et j'ai arrangé mon chignon.
Moi : tiens c'est bon retire la fermeture je vais mettre l'autre.
Il a ouvert la fermeture et j'ai enfilé l'autre robe.
Lui : - en refermant la fermeture et me déposant un baiser dans le cou - t'as de la chance je vais rien dire ce soir pour ta robe mais en temps normal c'est mort je te laisserai jamais sortir avec.
Moi : elle a quoi ma robe?
Lui : on voit que ton boule.
Moi : on voit rien du tout, arrête.
Lui : fou toi de ma gueule. - en me bousculant -
Moi : tu vas me faire tomber là.
Lui : tu feras moins la bombe la prochaine fois.
Moi : c'est la jalousie ça.
Lui : je suis plus frais que toi.
Moi : y'a pas de concurrence entre nous.
On continuait de se chamaillé.
Moi : vas-y on y retourne ils vont nous cherché sinon.
Lui : attend deux secondes. Faut je te parle sérieux. Je fais le gars qui fuis quand il s'agit de parler de sentiment mais w'Allah tu sais pas à quel point je suis bien avec toi Sana. Chaque jour tu me pousses à devenir quelqu'un de meilleur. Je remercie et remercierai Dieu chaque jour de t'avoir mis sur mon chemin, d'avoir fais de toi ma femme et de me combler de bonheur. Je suis peut être pas le meilleur des hommes, mais je ferai tout pour être un bon mari et un bon père Insha'Allah.
Moi : - en essuyant la petite larme qui avait coulé - tu vas me faire pleurer. T'es le meilleur des hommes pour moi, et j'aurai pas espérer mieux que toi comme mari.
: c'est trop mignon.
J'ouvre la porte et je vois Selma.
Moi : bien d'écouter aux portes
Elle : j'écoutais pas j'étais venue te chercher. On savait pas vous étiez passé où.
Idriss : Salle fouine
Selma : tais-toi canard.
Moi : c'est toi la canarde, laisse mon mari tranquille. Vous m'avez laissé en plan bah lui il était là pour m'aider à me changer lui.
Elle : ah ouais, c'est comme ça maintenant? Il t'a fait un lavage de cerveau lui je vois tu prends sa défense.
Idriss : t'es jalouse?
Elle : ouais, c'était ma sœur avant d'être ta femme.
Moi : vous me tuez vous deux.
On a ensuite rejoins la salle. C'était au moment du repas. J'en ai profité que tout le monde soit installé pour pouvoir aller saluer les personnes que je n'avais pas vu mais surtout mes collègues de travail.
Il y avait Damien , mon supérieur et sa femme. Je leurs fais tous la bise.
Damien : qu'est-ce qu'elle est belle la petite Sana. Une vraie femme maintenant.
Moi : merci Damien, vous vous amusez bien?
Lui : super, ta mère elle prend grave soin de nous. C'est parfait!
Moi : ah bah tant mieux alors, je veux te voir danser après.
Lui : je sais pas danser, je vais juste bouger les épaules.
Sa femme : ouais reste assis c'est mieux, nous affiche pas. T'es très belle ce soir Sana, et félicitations et pleins de bonheurs à toi et ton mari.
Moi : merci. Je repasse vous voir après. Je vais voir le boss.
Damien : le boss il s'est mis sur son 35 ce soir.
Moi : sur son 40 tu veux dire. Je savais que j'étais son employée préférée, il s'est fait beau pour moi.
Lui : t'es surtout une petite fayote.
Moi : c'est la jalousie ça.
Je me suis dirigée à la table de mon patron. Il était venu avec sa femme et un de ses fils.
Mon patron : elle est là la star du jour.
Moi : vous allez bien?
Mon patron : très bien, félicitations à vous, c'est un très beau mariage.
Moi : merci monsieur, d'ailleurs je vous présente Idriss mon mari et Idriss je te présente mon patron.
Lui : Appelez-moi Pascal, c'est donc vous le petit chanceux. Vous avez une magnifique belle femme.
Idriss : merci
Moi : d'ailleurs je voulais vous voir pour un congé. Je viens d'apprendre que je pars deux semaines en voyage demain.
Lui : tu sais quoi? Ne t'inquiètes pas et prends des petites vacances, on se verra à ton retour, cadeau de mariage.
Moi : sérieusement?
Lui : oui, tu mérites amplement ses vacances.
Moi : merci beaucoup.
Lui : je t'en pris.
Il nous a présenté sa femme et son fils. Une belle petite famille. Je les ai laissé mangé et j'ai rejoins mon trône.
La soirée était parfaite, tout le monde s'est amusé. J'étais hyper contente. On devait quitté la salle pour 1h mais à 1h du matin tout le monde a rejoins la piste de danse et a commencé à danser jusqu'à 3h. Chacun est rentré chez soi après.
Myriam : allez nous on rentre.
Selma : nous aussi, faut qu'on aille récupérer le petit.
Chacun a rejoint sa voiture. Quand à nous, c'est encore Farid qui nous a déposé devant chez nous.
On est rentré et il est directement parti se doucher. J'en ai profité pour ranger un peu la maison. Une fois fini, c'était à mon tour de me doucher. J'ai du mettre 40 minutes dans l'eau tellement j'étais grave bien. Je sors pour rejoindre Idriss dans la chambre et le mec il dormait comme un bébé.
Je lui ai mis la couette et je me suis couchée à ses côtés. J'étais la plus heureuse, je portais le nom de l'homme que j'aime.