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Lui : c'est toi qui vois. Les deux dates me vont
Moi : un mois c'est trop juste.
Lui : vas-y on garde notre date
Moi : t'es sûr ? Dis pas ça juste pour me faire plaisir aussi.
Lui : un mois, trois mois c'est pareil tqt.
Finalement on y a réfléchi et on a gardé notre date. On se mariera dans 3 mois. On est sorti de la mairie. Idriss me tenait par les épaules.
Lui : je visite un appart demain.
Moi : tu? Il y a pas de nous genre?
Lui : ouais, t'es chiante toi.
Moi : a croire tu vas décidé d'un appart sans moi.
Lui : la preuve que ouais.
Moi : tu rêves, c'est à quel h le rendez-vous ? Je m'arrange avec mon travail et je viens avec toi
Lui : 16h
Moi : passe me récupérer dans ce cas on ira ensemble.
Lui : je suis ton taxi moi?
Moi : ouais peut-être bien.
Lui : ma main dans ta gueule on va voir je suis le taxi de qui.
On est finalement rentré chez lui, on a annoncé à tout le monde la date du mariage civil. Je vous passe la soirée.
Le lendemain il est venu me récupérer à 15h30. On a pris la route direction l'appartement. Déjà j'étais contente c'était à même pas 10 minutes en voiture de chez mes parents. C'était dans une résidence calme juste à côté de chez ses parents. On est rentré dans le hall et c'était joli, on est monté jusqu'au 2ieme étage.
L'agent nous a fait visité l'appartement et franchement j'étais grave bien dedans. Je me voyais déjà y vivre.
Le téléphone du gars a sonné. Il est sorti répondre et nous a laissé réfléchir.
Idriss: alors?
Moi : j'aime trop. Je me vois bien y vivre mais ça va être calme.
Lui : pas pour longtemps, il y aura un mini moi qui va courir partout dans pas longtemps Incha'Allah.
Moi : tu m'énerves quand tu fais tes plans solo. Je veux pas d'enfant maintenant.
Lui : qui t'as dis que tu avais le choix?
Moi: moi!
Lui : je te laisse croire.
Moi : un enfant c'est des responsabilités. Moi je sais que je me vois pas mère maintenant, j'ai envie de profiter de ma vie de jeune mariée avant d'en avoir un. Ça va faire bizarre un bébé qui attend un bébé en plus. On doit déjà apprendre à vivre ensemble. On aura tout le temps d'y réfléchir.
Lui : c'est tout réfléchi pour moi. Je suis responsable, je gagne bien ma vie, on travaille tout les deux, je sais que tu seras une bonne mère.
Moi : j'en doute pas, tu seras un très bon père aussi je le sais, mais vas-y doucement. Le mariage avant et il faut être deux pour faire des enfants.
L'agent : alors vous avez réfléchi?
Idriss : on peut signer quand ?
L'agent : dès maintenant.
Moi : je te laisse gérer? Je retourne au taf.
Lui : je te dépose, t'es sur la route pour aller à l'agence.
Moi : oui vas-y.
Il m'a déposé et on devait se revoir ce soir il devait me parler d'un truc. Le reste de ma journée c'est bien passé.
Je suis rentrée chez moi à 19h et j'ai aidé ma mère à faire la cuisine.
Moi : ça s'est passé comment pour toi quand tu t'es mariée avec baba?
Elle : au début c'était compliqué, on s'est marié jeune, je savais pas comment ça allait se passer quand on allé vivre ensemble. Au final on a eu très vite tes frères. C'était pas facile, on a appris à vivre ensemble, j'ai vu ce que j'aimais chez lui et ceux que j'aimais pas. Mais l'arrivée de tes frères a changé beaucoup de chose.
Moi : mais t'étais prête à être mère en plus de jumeaux?
Elle : non mais
Moi : mais quoi?
Elle : pourquoi tu me poses toutes ses questions ? Dis moi pas que t'es enceinte!!
Moi : non jamais de la vie. Mais on en discuter juste, je voulais savoir comment ça s'est passé pour toi c'est tout.
Elle : tu verras une fois que tu devras vivre avec Idriss.
Moi : je vais descendre le voir, je remonte vite.
Elle : j'aime pas quand tu sors comme ça le voir, vous êtes déjà mariés, donc dis-lui de monter.
J'ai donc dis à Idriss de monter. Il a salué mes parents et on est parti discuté dans ma chambre. Première fois qu'il rentre comme ça dans ma chambre, dans mon intimité. Il s'est posé normal dans mon lit, tranquille genre.
Moi : fais comme chez toi.
Idriss : ramène-moi un truc à mangé alors j'ai faim.
Moi : lève-toi
Lui : je suis l'invité ici.
Je suis partie cherchée son assiette et il mangeait en me clashant comme toujours.
Lui : je bouge deux semaines au bled avec mes potes mercredi.
Moi : après demain?
Lui : ouais.
Moi : et c'est maintenant que tu me préviens? Et avec quels potes?
Lui : tu les connais pas.
Moi : donne les prénoms quand même
Lui : ça va te servir à quoi?
Moi : a faire mes recherches qu'est-ce tu crois.
Lui : bouge de là
Moi : j'ai pas envie que tu partes c'est mort, déjà deux semaines c'est trop et en plus avec des potes que je connais même pas, j'ai pas confiance en eux.
Lui : dis juste que je vais te manqué. T'as confiance en moi?
Moi : ouais mais bon, que je sois d'accord ou non tu partiras de toute façon donc fais ce que tu veux.
Lui : fais-moi confiance il y aura rien, aucunes meufs, aucun plan pourri. Juste des vacances entre potes. Je t'appellerai tout les soirs, c'est bon?
Moi : m'ouais.
__PASSONS SES DEUX SEMAINES_
Monsieur n'a pas tenu ses promesses, j'ai eu des nouvelles à son arrivé et deux trois fois pendant ses vacances. Je me sentais trop prise pour une conne je l'ai appelé une fois et un de ses potes m'a carrément envoyé chier.
Idriss m'avait appelé la veille et je dormais donc j'ai pas répondu et le lendemain je l'appel et là un de ses potes répond déjà à son téléphone j'ai pas trop compris le délire et en plus de ça il a le culot de me répondre qu'il était occupée avec une très belle fille et que je le dérangeais.
Moi : au cas où t'aurais pas remarqué c'est le téléphone d'Idriss donc passe-lui le tel et retourne à tes occupations je m'en fou.
Lui : je lui passe pas, il a pas de compte à te rendre à toi. Viens pas niquer nos vacances. Il est mieux sans toi.
Moi : toi t'es peut être célibataire je sais pas mais lui non donc si il a des comptes à me rendre. Donc si tu veux t'amuser et coucher avec des filles fais-le je m'en fou mais Idriss il a intérêt à faire gaffe à ce qu'il fait avec vous. Et je m'en fou de ce que tu penses.
Lui : viens pas me parler de compte à rendre quand tu t'es fais taper Rayan. Crois pas que les gens ont oublié. Tu vas pas prendre mon pote pour un con pendant longtemps.
Moi : En vrai je m'en fou de ta vie et de ton avis. La vérité a éclaté depuis bien longtemps à propos de cette histoire donc mets toi à la page. Va mentir sur le dos de quelqu'un d'autre et va salir la réputation de quelqu'un d'autre parce que ça ne sera pas la mienne . Donne le téléphone à Idriss je vois même pas pourquoi je parle avec toi.
Lui : je lui donne pas.
BIP BIP BIP. Le gars m'a raccroché au nez.
Moi :
Je me suis salement pris la tête avec lui. Je sais pas ce qu'il est parti raconté à Idriss mais ça ne lui a pas plus et il m'a rappelé le soir et m'insultant et depuis il donne plus de nouvelle. Et c'est pas moi qui allait lui courir après. J'avais trop les nerfs contre lui.
Il était rentré depuis une semaine mais je ne l'avais pas vu de mes propres yeux. Avec son pote j'allais pas en resté là. On me manque pas de respect comme ça.
Ma mère : on est invité chez Idriss ce soir. Il y aura ta copine Myriam et Abdel.
Moi : je suis fatiguée, allez-y sans moi.
Ma mère : qu'est-ce qu'il se passe?
Moi : rien, juste le travail j'en peux plus, il y a trop de truc à faire, je suis fatiguée.
Elle : me ment pas, je te connais par cœur je t'ai mise au monde. Il se passe quoi avec Idriss?
Moi : rien du tout.
Elle : Sana?
Moi : mais rien yemma, on s'est un peu pris la tête c'est tout.
Elle : toujours des problèmes, toujours des soucis. Prépare-toi, dans 30 minutes on y va. Tu vas pas resté ici à te cacher, tu as voulu te marié tu assumes jusqu'au bout, tu vas allé régler tes problèmes comme une grande.
Moi : je viens pas je t'ai dis.
Elle : tu crois que je rigole? On est déjà en retard. Je te vois pas arrivé j'appel Sofiane je lui raconte tout.
Moi : tu me fais du chantage genre?
Elle : il y a que ça qui marche avec toi. On t'a invité toi, c'est ta belle-famille arrête de faire ton bébé.
Moi : je fais pas le bébé je veux pas lui parler.
Elle : 1h, me fais pas répéter
J'ai même pas répondu. Mes parents sont partis. J'ai reçu un message de Myriam qui me disait de me dépêcher de venir.
En vrai je voulais trop pas y aller mais je le faisais pour ses parents et pour Myriam. Ça faisais un moment que je ne l'avais pas vu.
Je me suis bien habillé, bien coiffé et bien maquillé. J'allais pas y aller en mode ksos il allait croire que je déprimais pour sa tronche.
Je suis arrivée chez eux. Il y avait tout le monde, nos mamans étaient en cuisine avec Myriam. Je suis partie dire bonjour à tout le monde. Et j'ai tapé la discute avec Abdel. Son fils c'était trop un amour.
Moi : tu me donnes ton fils? Il est trop mignon.
Lui : rêve, fais tes propres enfants.
Moi : ça ira.
Lui : il est dans sa chambre ton gars, il se change.
Moi : je vais aidé en cuisine.
Je suis partie en cuisine pour aider, Idriss est arrivé une 10aine de minute après pour me dire bonjour par respect genre. On s'est serré la main ni plus ni moins. Ma mère m'a dévisagé. J'ai détourné le regard.
Je suis partie m'asseoir à côté de Myriam et on a discuté. Elle allait reprendre le travail, elle était impatiente. Quand à moi j'aimais grave mon travail et j'aimais trop l'équipe, je m'entendais avec tout le monde mais j'étais épuisée. J'attendais de voir que mon contrat se termine pour décider si j'arrêtais ou non. D'un côté je pouvais pas arrêté maintenant, mon père allait bientôt arrêté de travailler, il fallait bien quelqu'un pour les aider. Et d'un autre je voulais pas être dépendante financièrement donc fallait que je m'accroche.
On a tous mangé ensemble. Entre Idriss et moi c'était no-calculage, aucun regard, aucun mot, le néant. Je parlais avec tout le monde sauf lui. Jusqu'au moment où ça a commencé à parler mariage il s'est enfuis dans le salon.
Sa mère : vous avez choisi une salle alors ?
Moi : non pas encore
Elle : vous attendez quoi?
Moi : j'ai trop de chose à penser je peux pas tout gérer toute seule avec le travail je suis fatiguée.
Elle : si tu as besoin d'aide tu sais que tu peux compter sur moi. Mais faut pas tardé il reste deux mois.
Myriam : je suis là moi aussi, oublie pas que je suis là pour toi.
Moi : je sais.
Nos mères sont retournés dans le salon et je suis restée dans la cuisine avec Myriam.
Elle : qu'est-ce que t'as? T'as pas l'air bien.
Moi : je suis fatiguée, j'étais bien chez moi dans mon lit mais ma mère m'a mis un coup de pression là.
Elle : et avec Idriss?
Moi : Franchement je suis fatiguée, il fait comme si j'existais pas depuis son retour. J'étais même pas au courant qu'il était revenu de ses vacances il a fallut que je l'apprenne de quelqu'un d'autre. Aucune nouvelle depuis plus d'une semaine et demi. Je suis venue parce que ma mère m'y a obligé, en aucun cas j'avais envie de voir sa gueule. Tout ça pour quoi? Parce que je me suis embrouillée avec son pote. Sincèrement je commence à me poser des questions.
Elle : des questions sur vous deux?
Moi : ça va pas continuer longtemps comme ça. Je vais pas supporter longtemps d'être traité de la sorte. Je me fais insulté au téléphone par son pote et le gars prend parti sans chercher à comprendre. Enfaite c'est simple j'ai aucune confiance en ses potes. C'est pas des potes ça. Moi je veux le meilleur pour mes amis, je cherche que leur bonheur. Et là le gars en plus de vouloir niquer mon mariage, il veux niquer ma réputation en ressortant des dossiers qui ont été réglé depuis longtemps.
Elle : essaye de lui parler.
Moi : j'ai rien à lui dire, c'est toujours moi qui cherche a avoir des explications. Jamais il va venir de lui même essayer d'arranger les choses.
Myriam : je vous laisse.
Je me retourne et je vois qu'il est là poser devant la porte. Au fond de moi j'espérai qu'il ait tout entendu au moins il sait ce que je pense.
Lui : prends tes affaires on sort, on va parler dehors.
Moi : on peut parlé ici.
Lui : fais pas la gamine, nos histoires regardent personne.
J'ai récupéré ma veste et je suis descendue. Il a marché jusqu'à la petite muraille où il s'est posé.
Je l'ai suivi et je me suis assise à l'opposé.