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"Le retour de Leïla"
Je comptais faire genre que je ne l'avais pas vu mais elle a été trop rapide.
Leila: attend Sana!
Moi : quoi?
Leila: faut qu'on parle c'est important
Moi : parle toute seule j'ai pas le temps, je suis pressée et franchement j'ai pas envie de parler avec toi.
Elle : t'inquiètes pas pour ça je vais allé vite, je voulais juste m'excuser pour tout
Moi : c'est cool sans rancune.
Leila : j'ai appris pour toi et Rayan d'ailleurs, c'est dommage je pensais que ça allait durer entre vous. Tu mérites mieux que lui de toute façon
Moi : c'est la vie, allez salam on m'attend!
Je faisais trop la fille qui s'en fichait, qui faisait genre que Rayan c'était de l'histoire ancienne mais faut arrêter de se voiler la face, je suis restée presque deux ans avec lui, c'est pas rien, c'était vraiment du sérieux du moins pour moi, c'est pas en quelques mois que j'arriverai à passer à autre chose. Surtout quand il dit qu'il était sérieux mais qu'il a pas attendu longtemps pour passer à autre chose et vouloir se marier avec une autre. Et parler de lui ça me faisait réaliser que j'étais pas vraiment guéri, ça m'atteignait encore mais je gardais tout en moi.
C'était décidé, à partir d'aujourd'hui je rayais son prénom de mon vocabulaire. Il est passé à autre chose je vais faire la même de mon côté, il va se marié je vais pas me gêner pour faire pareil de mon côté.
Je suis partie rejoindre Mehdi à la boxe.
Moi : j'ai croisé ta meuf
Mehdi : laquelle?
Moi : ah parce que tu en as plusieurs?
Mehdi : des non-officielles ouais
Moi : je parlais de Leïla
Lui : azy bouge de là avec elle, elle est trop sur mes côtes depuis son retour.
Moi : je l'ai croisé toute à l'heure genre, elle voulait absolument me parler franchement j'étais tellement loin mentalement j'ai pas suivi son speech mais dans les grandes lignes elle s'est excusée elle a commencé à parler de Rayan j'ai fuis la conversation. On est pas pote cousine je vais pas étaler ma vie avec toi alors que t'es une traîtresse.
Lui : fallait la cogner, elle fait trop la connaisseuse alors qu'elle était pas la
Moi : règle tes comptes tout seul avec elle, tu crois trop tu vas réussir à l'esquiver longtemps. Je te jure déjà on m'a assez saouler avec lui la meuf elle en rajoute bien une couche, elle a rien suivi de l'histoire si ce n'est le commencement et elle vient faire la meuf qui s'intéresse à ma vie amoureuse genre tu mérites mieux, je sais très bien que je mérite mieux. Je fais de la peine à ce point?
Lui: ouais un peu
Moi : tu me saoules, t'es jamais sérieux longtemps
Lui: tu sais très bien que je rigole pedale. Qu'est-ce tu viens demandé conseil à un mec comme moi, j'applique même pas mes propres conseils. Asy tu veux tapé ?
Moi : non tu tapes fort toi
Lui : w'Allah non je mets pas toute ma force.
Moi : passe des gants.
La vérité j'avais tellement besoin de me défouler je mettais toute ma force. Mais Mehdi avait trop peur de me faire mal qu'il osait pas me frapper, ça m'avait fait du bien du coup je suis partie prendre les renseignements pour m'inscrire.
Il devait être dans les 19h/20h quand je suis rentrée. So était là, mon père lui avait mis un coup de pression pour qu'il trouve un taf c'était tellement drôle que je me foutais de sa gueule.
So : rigole toi vas-y tu vas moins rire quand je vais t'attrapé
Moi : tu vas rien faire y'a papa
Lui : t'inquiètes pas, si tu te réveilles le crâne chauve demain faudra pas pleurer
Moi : .....
Lui : tu dis rien là hein tu sais que j'en suis capable
Moi : je rigole même plus avec toi c'est bon
Lui : regardez-moi cette gamine
Mon père: laisse-là tranquille elle va pleuré encore
Moi : mais attends t'insinue que je suis une fragile là ?
Lui : même baba il te respecte pas - mort de rire- j'en peux plus.
Moi : vas-y c'est bon je rigole même plus avec vous, vous aimez trop vous liguée contre moi.
Mon père : au lieu de faire ta victime va acheter ma recharge
Moi : mais il est 20h demande à Sofiane
Il a même pas pris la peine de me répondre. J'ai mis mes chaussures et j'ai pris la route direction la petite épicerie pas loin du quartier. Il y avait de tout dans cette épicerie.
Je prends la recharge et fais la queue pour passer en caisse quand un gars me bouscule et me double sans pression.
Moi : le respect tu connais?
Il a même pas répondu à payer sa boisson et est sorti.
L'épicier : laisse couler, c'est toujours pareil avec lui. On a l'habitude