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-Tu…
Je l'arrête :

-Je quitte cette maison avec toi .
-Non Ali je ne vais pas te séparer de ta famille .
-Je ne te demande pas ton avis . Uthaymin emmène Oulimata a amitié 3 notre immeuble ; je lui lance la clef ; Appartement 4 , c'est le mien . J'arrive in shaa Allah .
-Ok allons y Oulimata .
Je la vois se lever et suivre mon frère .
Je vais dans la chambre et prends le minimum je dirais a Ousmane de m'emmener le reste .

-Ali , c'est trop dur pour moi de te voir partir , pleure Lena . Je pense que je viendrai toujours vous voir .
-Ah Lena c'est pas digne que je laisse Oulimata partir seule . C'est pas grave. Moi j'en ai marre déjà de vivre ici .
-Racky mérite l'enfer !
Je l'ignore et caresse son ventre :

-A bientôt copine .
Ousmane nous rejoint suivi de Yacine on se fit des au revoir rapide . Je passe le Salam a mon père même s'il me répond a peine et enfin je quitte les lieux .
J'avais cet appartement depuis longtemps , je m'y retirais pour être vraiment seul et voila c'était ma boîte de conserve .
Uthaymin nous a souhaité bonne nuit et il est parti . Oulimata assise , le regard vide je viens lui prendre la main :
-Oulimata ?
-C'est la troisième fois de ma vie qu'on me chasse d'une maison pour mes erreurs .
-Tu es ma femme pas la belle fille de la famille . Je vais jamais te laisser . C'est une promesse que j'ai faite a Allah , je LE crains assez pour ne pas la tenir et puis …tu es sous ma responsabilité .
Elle sourit et m'embrasse la main :
-Tu es tellement exceptionnel ! Merci encore Ali pour tout . Comment va tu faire toi ?
Je m'adosse au fauteuil :
-Faire comme ? Je suis avec toi , c'est parfait .
-Tu dois être avec ta famille .
-Occupe toi de tes salades Oulimata ! M'énerve pas ok ?
-Pardon . Je voulais juste arranger les choses .
Je l'ignore et réfléchis sur ce qui va se passer maintenant . Je fais le fort mais si ma mère va se fâcher ou m'ignorer c'est comme si on me poignardait , sa , c'est hors de question .
Le lendemain je vais m'informer de son état aux près de mes frères au bureau .
-Elle pleure , elle est tombé malade , elle crie , ah c'est du Dame Ly quoi , m'informe Ousmane .
-Je vais venir la voir aujourd'hui .
-Non attend un peu , laisse la digérer le problème . Elle est toujours fâchée car elle dit que si Racky doit quitter la maison pour avoir tout dit sur Oulimata alors , celle-ci aussi doit être puni pour avoir menti .
Je soupire :
-Y'a pas de mensonge ici c'est juste que c'est pas leurs problèmes !
Mes frère ne répondent pas .
-Quoi ? Vous aussi vous m'en voulez ? Uthaymin ? Ousmane ?
Ousmane reprit la parole :
-Non , c'est bien ce que tu a fais mais Ali …si elle a fait sa un gars qui la traitait comme une reine que va-t-elle te faire toi qui s'en fou ?
-Elle a changé Ousmane m'énerve pas .
-Fais gaffe en tout cas .
-Comment va-t-elle ? Elle tient le coup ? Me questionne Uthaymin .
-Je l'ai déposée chez ses parents pour qu'ils sachent ce qui se passe aussi sa lui fera du bien de voir quelqu'un .
-Oui , Yacine et Lena passeront la journée avec elle demain alors .
On est interrompu par Leyla qui vient me voir dans le bureau d'Uthaymin , où on était .
-Monsieur Ali , de la visite pour vous . C'est la dame de la dernière fois .
Seynabou ! Putain de chez putain !
-J'arrive .
Ousmane et Uthaymin se moquait de moi et le pervers d'Ousmane me lance :
-Do djeul khalé bi ? Ali yow raggal gueu quoi ! ( pourquoi tu ne la prends pas ? Ah Ali tu es vrai poltron . )
-Je suis pas comme toi tu sais .
-Personne ne peut être comme Ousmane même , rajoute Uthaymin .
Ousmane caresse son menton et nous confirme fièrement :
-Foumeu nekh lay lall , goor la tamitt ! ( je touche où je veux , je suis un homme aussi . )
C'est un imbécile ! Il est trop sale ce type .
Je les laisse et regagne mon bureau . Je suis surpris de voir Seynabou plus provocante que jamais assise sur mon bureau laissant apparaître ses cuisses .
-Encore toi ! Soufflais-je debout devant elle .
-Ta mère m'a dit de venir te voir . Elle m'a dit que vous aviez un problème très grave a cause de ta femme . Donc je suis là pour te faire attendre raison .
-Sameu yaye sakh momeu yapp . ( c'est bien ma mère qui se fout de moi ) Seynabou laisse moi ah !
-Épouse moi .
J'éclate de rire non mais elle se fout de moi elle aussi .
-Ali sinon je vais détruire ta vie de couple . Je t'aime et je n'aime pas perdre tu sais de tout ce dont je suis capable .
Double rire !
-J'attends de voir sa, Seynabou .
-Va voir ta mère avant qu'elle ne se suicide .
Elle se lève et s'approche de moi avec un sourire :
-J'ai hâte de pouvoir a nouveau gémir ton nom dans une chambre .
Elle prend ma main et la pose sur son postérieur . Je sursaute , troublé .
-Ali…Ali…
Je ne bougeais pas . Le visage de ma femme , triste me revient et je repousse violemment mon ex si fort qu'elle tombe sur les fesses .
-Va te faire foutre j'aime pas les p moi . Fiche le camp sinon je père un plomb .
Me connaissant elle prend rapidement son sac et quitte mon bureau apeurée .
Je gare ma voiture devant chez moi ( chez mes parents ) .
Je vais passer une minute avec les petits avant de saluer brièvement mon père et monter voir ma mère .
Elle était entourée de ses deux belles filles chéries : Lena et Yacine . Je les salue et elles me laissent avec ma mère .
-Ali si je meurs…
-Je meurs . Si tu meurs , je meurs .
-Divorce d'Oulimata et épouse Seynabou .
-Seynabou ! Seynabou que tu détestais.
-Elle a changé .
-Oulimata aussi .
Elle soupire :
-Revenez vivre ici .
-C'est sûre ?
-Oui . Je peux pas être loin de toi mais sache que je ne parlais plus jamais a cette fille qui t'a transformée .
-Mamann !!!
-Non Ali , ne me dit pas maman . Revenez quand tu l'aura décidé mais ne t'attend pas a me voir l'embrasser et puis Seynabou mérite une deuxième chance .
-Elle me provoque pour forniquer maman !
-Ah ?
Elle reste bouche bée .
-Bon , je vais rentrer , je dois prendre Oulimata chez elle .
-Hum …bye mon chéri , rentre vite .
-Je t'aime , reine .
Elle sourit :
-Que Dieu te garde .
Je ressors pour rentrer .
Ousmane me raccompagne jusqu'à la porte .
-Mais boy , j'ai vu Seynabou aujourd'hui boy khalei bi defey lakké !( elle est brûlante ! ) .
-Ousmane beugg gueu djiguene . ( Tu aime les femmes )
-Haha non , elle m'enchante quoi . J'ai les raccompagné chez elle et …
Je m'arrête d'ouvrir ma voiture pour faire face a ce nymphomane .
-Ousmane Ly ! Grondais-je ; Comment peux-tu faire sa a Lena ? Et puis tu le fais déjà avec Nancy non ? Seynabou mom c'est une fille facile ! Elle peut se donner a tout le monde .
-Ah j'en avais envie et elle ne s'est pas dérangée . C'est pas comme si elle s'était habillée avec pudeur de sorte que je ne verrai qu'une lumière en elle . Je compte sur toi pour qu'elle ne sache pas que tu sais . J'espère que sa ne te fais pas mal ? Je pense qu'elle l'a fait juste pour que tu sois jaloux alors que toi tu pense a moi ! Tchey Ali .
-Non , je m'en fou de vous . Et puis c'est elle qui donne key faut prendre mais c'est tes péchés qui me surprennent .
Il hausse les épaules :
-En tout cas tu devrais accepter Seynabou c'est une bombe si tu a oublié , finit-il avec un clin d'œil ; Bonne nuit chef .
Je restais ébahi par Ousmane . Seynabou ne me surprenait guère , c'est le genre de femme impudique et toujours chaude pour coucher avec tout ce qui bouge c'est les femmes de l'enfer . Elle me dégoûte et fait que j'ai encore plus d'estime pour ma femme qui est une repentie et qui est une MUSULMANE digne de ce nom .
Une femme c'est avant tout la pudeur .
Oulimata Ndiaye …
Ali est venu me prendre et a par la suite rassuré ma famille pour le problème .
De retour a la maison on a dîné et maintenant on suivait France24 .
-Tu a l'air très malade madame Ly . Tu n'a sorti aucun mots .
-Ali l'idée de repartir chez toi avec les menaces de ta mère et maintenant tout le monde connaît mon secret , même les employés et peut-être les voisins aussi . Tu pense que c'est facile pour moi ?
-Je peux pas vivre loin de ma mère et de mes frères , c'est impensable !
-Et moi donc ?
Il tapait nerveusement son pied au sol . Les hommes , tous des égoïstes !
-Ali je vais pas être heureuse , rajoutais-je .
-Cheuut Oulimata que veux -tu ? Que je soi le seul a habiter a part avec ma femme ? Ma mère en mourrait !