Julien Agbo
Dans cette salle où le silence est ma seule compagnie, je suis assis sur une chaise en face d'une table qui me sert d'appui. La tête baissée, mes deux mains la soutienne... ces derniers temps c'est devenu ma position habituelle car tant de malheurs m'arrivent et ce en même temps. Des instants de répit sont bien derrières moi.
Ma femme, celle là même qui me donnait le sourire chaque matin et rendait mes journées agréable ne veut plus rien avoir à faire avec moi. Elle refuse de m'accorder un petit tête à tête de cinq minutes, à cause de ma présence qui l'insupporte...cette présence même qui la rendait heureuse dans temps, aujourd'hui est son pire cauchemar...Je m'apitoie sur moi mon sort, je pleure son absence mais rien y fait. Elle me manques plus que jamais, le manque d'elle , de sa chaleur , de ses fous rire, de son jolie petit minoi qui boude pour un rien...son absence me tue à petit feu.
je vis chez mon ami depuis la fameuse nuit où elle m'a fait clairement savoir qu'elle ne voulait plus de moi près d'elle. je n'ai jamais cessé de l'appeler et de lui envoyer des textos chaque fois que je le peux...je ne me décourage pas, je ne lâche rien, je ne laisse pas son refus de me répondre me faire abandonner ma quête de son pardon qui sera pour sûr une libération évidente pour mon coeur, mon cerveau et ma conscience...
Si Aline était là, elle allait me soutenir, elle ne m'aurais jamais laissé seul dans ce moment difficile que je connais en ce moment.
Comme si je n'avais pas assez de problèmes ! m'accuser de meurtre ? c'est la seule chose qui manquait à mon lot de chutes et de surprises désagréables des mésaventures de mon destin.
J'ai patienté pendant près d'une heure dans cette salle que personne ne souhaiterai visité, avant que
L'inspecteur qui m'avait laissé seul, dégne se présenter...
<< _ Je vais vous posé quelques questions concernant l'affaire Judith et je vous conseille de me dire toute la vérité !
_ je vous dirais ce que vous voulez savoir !
_ quelle type de relation entreteniez vous avec la défunte ?
_ à une époque nous avions été amants, mais ça n'a pas durée très longtemps.
_ Qu'est-ce qui s'est passé pourque vous vous sépariez ?
_ La date de mon mariage approchait et je ne voulais pas me marié en étant toujours avec elle... j'ai donc rompu.
_ Elle ne l'a pas bien pris ?
_ Elle l'a même très mal prise...
_ dites m'en plus !
_ durant les jours qui ont suivis la rupture , elle m'a envoyé des messages et photos me menaçant de tout révéler à mon épouse.
_ en échange de quoi ?
_ Elle voulait que l'on renoue dans un premier temps...mais après quand elle a compris qu'elle n'allait pas réussir son coup, elle a inventé une autre excuse pour me tenir en Lesse.
_ La quelle ?
_ Une grossesse !
_ qu'est-ce qui vous a fait croire qu'elle bluffait ?
_ J'ai juste deviné !
_ eh bien je vous informe qu'elle était bien et belle en ceinte.
_ quoi ? donc elle était sérieuse ?
_ oui ! l'enfant est le votre je suppose !
_ non vous supposez très mal ! cet enfant ne pouvait être le mien !
_ justifier votre réponse !
_ c'est une vraie marie couche toi là ! la chance que l'enfant qu'elle attendait soit le mien est très minime car après notre Dernier rapport sexuel , je lui ai fait boire un produit pouvant tué le sperme qui...
_ épargnez moi les détails !
Il ouvre la chemise devant lui , me remet quelques feuilles de formats. je me met à les lire et retrouve toutes mes conversations avec cette dernière...
_ Reconnaissez vous ces textos ?
_ ce sont les textos que nous nous sommes envoyés hier !
_ pourquoi lui écrire je cite : si tu continues à m'écrire, tu vas le regretter amèrement ?
_ elle a gâché ma vie, à cause d'elle ma femme m'a quitté. malgré tout ça, elle persistait à me harceler sans arrêt au téléphone pour me menacer de rendre publique l'histoire en vu de ternir définitivement mon image et en finir avec ma carrière une bonne fois pour toute...
_ voilà une excellente raison pour en finir avec sa vie à votre tour...
_ non inspecteur je ne suis pas un assassin ! tous ce que je voulais c'était de l'emmener à sortir de ma vie définitivement.
_ le meurtre est une bonne manière d'en finir avec une personne de manière radicale n'est-ce pas ?
_ je vous dis que je ne l'ai pas assassiné !
_ où étiez vous entre 19h et 20h ?
_ j'étais chez mon ami !
_ quel ami ?
_ Jean bosco !
_ je peux avoir l'adresse de son domicile ? il faut que l'on vérifie votre alibi '.
_ je peux partir ?
_ oui mais je n'en ai pas fini avec vous ! ne faites aucun déplacement hors du pays, ni même hors de la vielle !
_ c'est compris inspecteur !
_ vous pouvez disposez !
_ merci ! >>
Cette journée est décidément rempli de mauvaises ondes...En sortant du commissariat, un autre problème m'est tombé dessus, un commandant beaucoup trop en colère m'a administré une bonne raclé digne de ce nom en me traitant de tous les noms devant ce commissariat... seuls les policiers déterminés ont pu m'aider à me sortir de cette merde. inutile de préciser que je me suis retrouver aux urgences le visage amoché, les côtés cassé et l'oeil en beurre noir...
Des douleurs sur tout le corps, je suis allongé dans mon lit d'hôpital le cerveau en compote et le visage en feux , recouvert de points de suture et de bandages...
je reçois la visite de mon ami de toujours , Jb qui est là à mon chevet les yeux brillants presqu'en larmes, le regard plein de compassion et de tristesse...
<< _ comment tu te sens ?
_ à part le sentiment d'être une véritable compote de pomme, je m'en sort... j'ai connu des jours meilleurs !
_ il ne t'a vraiment pas loupé !
_ vraiment pas je t'assure... ces temps ci ma cote de popularité avec la chance n'est pas terrible !
_ je suis vraiment désolé pour tous ce qui t'arrives en ce moment !
_ waih crois moi, moi aussi ! je me retrouve dans le carrefour de si je savais...
_ c'est bien dommage !
_ pourtant tu m'avais prévenu !
_ un homme averti en vaut deux ! c'est ce qu'on dit !
_ mais moi je n'en ai rien fait !
_ calme toi mon ami ! ça ne sert à de ressasser le passé et se remplir de remords...ce qui compte c'est ce que tu as prévu pour réparer mes erreurs !
_ crois moi ! je ferais tout mon possible pour obtenir le pardon de ma femme.
_ je te souhaite aussi de réussir !
_ en parlant de ma femme, as-tu eu de ses nouvelles ?
_ non ! mais je crois que tu vas pouvoir les lui demandé toi même !
_ comment ça !
_ Bonjour Julien !
étant allongé, ne pouvant pas beaucoup bougé, je ne pouvait rien voir de ce qui se passait dans la pièce. un seul angle de vue s'offre à moi du coup je n'ai pas Vu Aline entré. sa voix et son odeur m'ont suffit pour reconnaître sa présence...
_ bon je vous laisse ! j'ai des choses à faire...lance Jb avant de sortir de la pièce.