Julien Agbo
Après une bonne séances de câlins et de baisés agréables, nous nous reposons dans le canapé. Moi assis adossé, elle sur mes genoux, les pieds entre mes deux jambes. cette proximité nous ne l'avons pas eu depuis quoi ? deux semaines ? ou trois ? je ne sais plus, j'ai perdu le compte de toute façon.
Faisant des mouvements répétitif entre son magnifique visage et le ventre qui porte notre enfant , je lui donne des sourires et des regards amoureux. Elle le vois ! elle le sais que je l'aime...mais l'évidence est que ce petit être qui grandit en elle viendra multiplié tous ce que je ressens pour elle.

_toi tu es encore plus amoureux n'est-ce pas ?
_quelle perspicacité ?
_il ne faut pas être très intelligent pour le voir dans tes yeux et le remarqué dans ton attitude...
_ah oui ! c'est que ça doit être vrai !
_tu es content ? je veux dire...on avait décidé de n'avoir d'enfant qu'après deux ans de mariage...
_oui ! je m'en rappelle ! mais cette décision c'est toi qui m'a forcé à la prendre...

_quoi ? qu'est-ce que tu racontes ?
_ne joue pas à celle qui n'a rien fait ! c'est vrai que tu n'as pas montré l'intérêt pour cet attente clairement , mais d'une certaine manière tu m'as poussé ,voir même obligé a accepté de patienté encore quelques années. si non moi j'ai toujours voulu être père !
_tu racontes n'importe quoi ! si tu n'avais pas voulu attendre tu n'avais qu'à me le dire !
_oui mais je ne voulais pas donné l'air d'être trop insistant....c'est ton corps et je ne voulais surtout pas t'obliger à le faire juste parce que je le voulais moi seul. il fallait que ce soit une décision mûrement réfléchie et prise à deux.

_je ne savais pas qu'il y en avait là dedans !
elle lâche la réplique d'un air taquin , en tapotant légèrement ma tempe...pour changer l'ambiance.
_C'est justement parce qu'il y en a et même beaucoup que tu es toujours madame ma femme !
j'enchaîne en lui lançant quelques clins d'oeil.
_frimeur va !
_je le sais et l'assume.
_tu m'en dira tant !
elle sourit en balayant d'une main les quelques mèches qui lui broyillait la vue.
Elle se met ensuite à caressé son ventre d'un geste tendre en gardant ses yeux bien rivés sur moi...je me rend compte alors que J'ai une énorme chance de l'avoir dans ma vie...non de les avoir dans ma vie. je ne le réalise toujours, que nous allons accueillir dans quelques mois un être qui sera le fruits de cet amour si spécial et hors du commun que nous partageons.
_Cherie ! je ne rêve pas ? tu es vraiment enceinte ? il y'a un mini moi et une mini toi qui grandit dans ce petit ventre vraiment ?
_oui chéri je suis enceinte ! et non tu ne rêve pas.
_tu me rend vraiment heureux ! et non tu n'es pas enceinte, nous sommes enceinte !
_ah oui !
elle enchaîne avec un air de surprise.
_ah oui ! nous allons être deux pour supporté cet enfant pendant les neuf mois qu'il fera dans ton ventre...je ne te laisserai jamais seule !
_tu as intérêt !
_a ton avis, ça sera une fille ou un garçon ?
_moi je préfère un garçon pour premier née...
_une belle petite mini Aline ! je préfère...
_ah oui ! mais tu vas devoir attendre, car celui que j'ai ici dans mon ventre sera un beau petit garçon. mon bébé à moi, mon petit prince et ma raison de vivre...
_ n'oublie pas que je reste ton premier bébé !
_un gros gaillard comme toi, bébé ? tu n'as même pas honte de dire ça ?
_avoir honte ? je ne peux pas, ça ne risque pas.
_celui qui est dans mon ventre est désormais le seul qui comptera à mes yeux plus que tout au monde.
_et moi alors ?
_toi tu m'as prouvé clairement que tu pouvais te passé de moi n'est-ce pas ? alors pourquoi je me casserai encore la tête pour toi ? sache que cette vie qui grandit en moi, est désormais ma seule raison de vivre...
Elle accompagne ses phrases d'un geste brusque, elle se lève et s'éloigne de moi. voilà un sujet que je n'aime pas abordé ! voilà un sujet qui veut encore gâché l'ambiance...
je me lève à mon tour, l'a rejoint à sa nouvelle place puis prends place en face d'elle. Caressant son doux visage d'une main, je lui pose une question dont la réponse ne m'est pas étrangé.
_tu m'en veux toujours dis moi ?
_c'est une question rhétorique ?
_non ! je te le demande parce que je veux savoir.
_tu crois vraiment que je vais pouvoir oublier des mois d'infidélité juste comme ça ? par un coup de baguette magique ?
_ c'est pas ce que je dis !
_et qu'est-ce tu dis ?
_je te pose cette question parce que je pense qu'il est temps que l'on puisse mettre toutes ses tensions de côté pour cet enfant. ces émotions négatives sont sûrement néfaste pour ta grossesse.
_ah ça oui ! crois moi je ne te laisserai plus du tout me faire passé une de ces nuits épouvantable ou je me vide de toutes mes larmes et de mon énergie. maintenant ma seule prioritée est mon enfant.
Je vois alors cette lueur de quiétude qu'elle avait jadis disparaître...ce sujet ne nous fait de bien.
Ses larmes qu'elle essaie de retenir, cette tristesse qu'elle essaie de dissimulé, cette force qu'elle essaie de montré, moi je ne les vois pas. je connais tellement bien cette femme qu'elle ne peut rien caché de ses émotions lorsque je suis dans les environs. Essayant alors de la prendre dans mes bras pour atténuer ce que je vois, qu'elle me repousse et s'éloigne de moi une fois de plus. Essayant une autre approche, qu'elle me repousse encore une fois. je veux prononcé quelques mots pour la réconforter...mais quoi dire ? je ne le sais pas. mais essayer est sûrement mieux que de ne rien dire du tout...
_Aline je...
_Julien Laisse moi ! que veux tu me dire ? que veux tu tenté de justifier ? si je te laisse finir ta phrase tu es sûr de pouvoir réparé une petite partie de la douleur que tu m'as causé ? je ne crois pas. Alors tais toi ! laisse moi ! j'ai décidé de resté parce que je le veux, parce que je t'aime...alors laisse moi m'habituer à cette situation.
Une phrase qui me rappelle toutes les nuits blanches qu'elle a passé à pleuré, à hurlé à cause de cette épées que je lui ai planté en plein coeur...une épée que je ne suis pas sûr de pouvoir enlevé un jour...une épée que moi même je ne peux contrôlé.
Je sais qu'elle souffre toujours , et moi aussi d'ailleurs je souffre même plus qu'elle ne peux l'imaginer. j'ai dû passé sans elle des nuits blanches à m'imaginer le pire scénario qui puisse existé . je me rappelle de tout ces moments de souffrances et de larmes que nous avons vécu...et je me dis que je ne veux plus jamais revivre celà, je ne veux plus voir ma femme souffrir le martyr...
il y'a deux petites voix dans ma tête. la première me demande de tout raconté à ma femme et la deuxième me demande le contraire. Je sais pertinemment que la meilleure des choses à faire est de parlé ! parlé , avant qu'il ne soit trop tard...mais est-ce que j'aurai ce courage ? aurai-je vraiment la capacité de lui avouer tous ce que j'ai réellement fait , après lui avoir mentis ouvertement lorsqu'elle m'a laissé la possibilité d'être complètement honnête avec elle ? je pense bien que si cette vérité venait à être révélé, je l'a perdrais alors définitivement.
Cette situation devenue trop gênante et agaçante, je me suis rapproché d'elle et d'un geste je me suis mis carrément à genoux devant elle. je m'apprête à faire quelque chose de complément fou...peut-être que je vais le regretté, mais peut-être non.
_Aline regarde moi ! prend le temps de posé tes yeux sur moi et regarde moi ! ne regarde pas mon apparence, mais mon cœur... regarde mes yeux ! regarde les ! le vois tu ?
_voir quoi ?
_tout l'amour que je ressens pour toi ! tu ne vois donc pas que je meurt d'amour pour toi ? n'entends tu pas ce coeur crié ton nom ? n'entends tu pas ces mains , ces lèvres , cette peau chanter les louanges de ton amour ? ne vois tu pas l'amour que je ressens pour toi ?
_je le vois mais...
_non Aline ! plus jamais de mais je t'en prie ! je veux juste que tu sois heureuse alors sois heureuse et pardonne moi. mais si tu crois que la meilleure chose à faire pour que tu retrouve cette tranquillité d'esprit est que je m'en aille, je m'en irais...tu n'as qu'un seul mot à prononcé, je m'en irai ! je partirais très loin de toi, pour te permettre de vivre cette grossesse dans la paix et la sérénité. je ne veux surtout pas que notre premier fils en pâtisse. je ne veux pas que mes erreurs impacte cette vie qui est sur le point de venir...
_julien tu...
_non laisse moi finir ! laisse mon coeur te parlé ! je t'en supplie !
_lève toi s'il te plaît ! je ne veux pas te voir à genoux comme ça devant moi...
_je le fais parce que je reconnais mon erreur et je sais que tu ne mérites pas tous ce que je t'ai fait. me mettre à genoux devant toi n'est rien comparé à la douleur que je t'ai infligé...Alors qu'est-ce que tu décides ?
_décidé quoi ?
_tu préfère que je m'éloigne de toi ou que je reste ?
_je ne sais pas ! ne met pas devant un tel dilemme s'il te te plaît !
_je suis vraiment désolé mais il le faut. ne dit pas que tu ne sais pas ! je suis très sérieux ! fait ton choix Aline ! si tu décides de me laissé partir, ça sera définif , du moins jusqu'à ce que tu accouches. je ne veux surtout pas que ma présence occasione une fausse couche ou une quelconque complications.
Mais si tu décides de me laissé resté, tu devras alors promettre de ne plus remettre cette histoire sur le tapis... plus jamais et de pardonné sincèrement.
_je suis obligée de faire un choix même si je ne le veux pas ?
_malheureusement oui ! tu dois faire ce choix pour toi et pour nous. Alors vas y ! c'est à toi de décidé du sort de notre famille.