Julien Agbo
_Kidnappe là !
_comment ça ?

_tu veux que je te fasse un dessein ?
_ je ne crois pas que ce soit une très bonne idée.
_personne ne t'a demandé de croire ! Je suis entrain de te donné des solutions pour pouvoir retrouvé l'amour de ta femme...tu es prêt à faire tous ce que je te dirais ou pas ?
_si ton plan va me permettre de retrouvé l'amour de ma femme, je veux bien que tu m'en dise un peu plus.
_voilà que tu commence à devenir raisonnable bon voilà ce que tu dois faire :..........
_tu es un génie mon ami !

_ah ne t'en fais pas ! Je le sais déjà !
_l'humilité et toi hein !
_dépeche toi d'aller mettre le plan à exécution !
_merci frère je te le revaudrais !

_j'y compte bien ! Surtout que je risque d'y laissé ma peau lorsqu'elle découvrira tout !
_oh ne t'en fais pas, elle ne te fera rien !
_ si tu le dis !
Il enchaîne d'un air amusé.
Après une accolade il s'en va.
Aline Agbo
Je passe une journée assez agréable au boulot aujourd'hui, je me sens beaucoup plus légère et sereine du coup le travail passe très vite. C'est vrai que je suis toujours en colère mais cette colère va de moins en moins grandissante car je commence à ressentir de la compassion pour lui.
Il passe toutes ses nuits dans le canapé, en plus de ressentir de l'inconfort il a le sommeil très difficile. Il ne le sais pas mais j'entends chaque déplacement qu'il effectue en pleine nuit. Vu que la chambre ne se ferme plus à clé grâce à Mr Muscle qui l'a défoncé lui même la dernière fois, il circule comme bon lui semble quand la nuit devient profonde.
Une fois je l'ai surpris la tête dans ma paume de main, qui dormais à point fermé. Essayant de m'imaginer comment il a atterri là, le tableau s'est très vite dessiné dans mon esprit. Il était sans doute entrain de me regarder dormir puis l'envie de tenir ma main dans la sienne l'a prise, il l'a fait et s'est finalement retrouvé à la caressé pour s'écrouler à la fin et s'endormir profondément.
Un autre soir encore je l'ai surpris entrain de prononcer mon nom inconsciemment alors qu'il était profondément endormi...la pire punition que je pouvais lui infliger est bien celle là. Mon mari à l'air d'être orgeuillleux méchant et tous ce qui va avec mais au fond l'émotivité, la fragilité et la dépendance envers la personne qu'il aime sont ce qui définissent ses talons d'argile...Mon mari est un véritable bébé. Tant qu'il ne se blottit pas contre moi ou même ne sent pas ma présence il dors difficilement. Je le sais très bien alors ma punition je l'ai choisis avec grand soin.
Il est 3h de l'après-midi midi, après une dure journée, tous ce dont j'avais envie, c'était de retrouvé la douce odeur de tranquillité qu'offre ma chambre pour me blottir contre mes draps et profité d'un petit somme avant toute chose.
Je déverrouille ma voiture, au moment d'y prendre place , je vois deux hommes portant des cagoules apparaître de nulle part...d'un geste brusque il me fond entré dans ma voiture, après m'avoir mis un ruban adhésif aux lèvres pour empêcher tout son d'y sortir , ils m'ont mis un bandeau aux yeux pour que je ne puisse rien desceller de ce qui se déroule...l'un d'eux a démarré la voiture pour une destination qui m'est inconnu.
La peur m'a envahi, la crainte de ne plus jamais revoir ma famille mes amis et mon mari est devenue une source intarissable de larmes qui ne faisaient que couler...qui peut bien vouloir me faire du mal à ce point ? Ai-je des ennemis sans le savoir ? Pourtant je ne dois rien à personne ! enfin je pense.
Tous ce dont j'ai envie en ce moment c'est d'attraper mon sac et de composé le numéro de Julien pour qu'il me sorte de là. Je pleure mais je pleure en pensant à mon mari, à la possibilité que je ne puisse plus jamais le revoir...s'il apparaît là et me sauve des griffes de ces Mr je pense bien que je vais tout lui pardonner. Sachant pertinemment que Julien ne pourras rien pour moi en ce moment, je me résigne et me met à récité toutes les prières que je connais, absolument toutes...
J'entends la voiture s'arrêter, je comprends alors que nous sommes arrivés où ils voulaient m'emmener. L'un des hommes descend, me soulève avec une telle délicatesse que celà m'a donné froid au dos. Un autre détails qui m'a un peu titiller est le parfum que porte ce ravisseur...vu qu'il m'a collé à lui en me portant, j'ai pu sentir son parfum et ce très clairement. À moins que la folie ne veuille déjà me visité, ce parfum est celui que j'ai offert à mon mari , lors de son anniversaire dernier. Je l'ai d'ailleurs acheté à Paris lors de mon dernier séjour...alors comment se fait-il que ce Mr porte le même ? Bref il faut que je me calme. Je délire sûrement à cause du stress et de l'adrénaline qui monte sans limite.
Dans un canapé j'ai été déposé toujours avec délicatesse, les liens qui me retenaint captive défaits...
l'instant d'après j'entends :
_Laisse-moi disparaître avant qu'elle ne vois mon visage !
_elle ne fera rien du tout Jb.
Quoi mais c'est la voix de mon mari ! J'ai vite fait de retirer le bandeau et le ruban. je rencontre effectivement les visages de Jb et Julien.
_espèces de grands malades mentaux que vous êtes !
_nous sommes désolés pour la méthode utilisée , mais tu dois impérativement discuté avec ton mari...moi je dois prendre congé de vous ! Que cette quarantaine vous permette de vous comprendre.
_merci mon ami ! À plus tard !
Son ami est sorti de la pièce nous laissant seuls.
_julien ! Il n'est pas question que je reste dans cette maison une seconde de plus. Laisse moi partir !
_partir où ? Nous sommes loin de la ville et Jb est même déjà reparti avec ta voiture... Nous avons le nécessaire pour passé la nuit ici et peut-être des jours...tout dépendra de toi !
_quoi ? Tu compte me retenir ici contre mon gré ?
_euh oui ! C'est l'idée !
_si tu crois que c'est en te comportant ainsi que je vais te pardonner, tu te fourre le doigt dans l'oeil !
_on verra bien !
_Julien s'il te plaît laisse moi partir ! J'ai beaucoup de choses à faire au boulot demain très tôt !
_Aline arrête de raconté des bêtises s'il te plaît ! Je sais pertinemment que demain tu ne travailles pas !
_ah ! Comment l'as tu su ?
_je me suis renseigné c'est tout.
_peu importe, je veux rentré !
_tu n'iras nul part !
_Julien !
_Aline !
_laisse moi partir !
_au fond de ton coeur, je sais que cette situation te ravie alors détend toi et profites en !
Il me prend la main, m'emmène à la fenêtre, d'une main il me tien par la taille, sa tête dans mon coup il parle directement dans mon oreille...d'une voix sensuelle il me dit :
_ Regarde la beauté de l'endroit ! Regarde le paysage qui s'offre à toi ! Écoute le calme agréable, le champs des oiseaux et la douce odeur de la nature...regarde la beauté de cette maison ! Elle est très belle et chic...tout est à sa place.
Sans le vouloir, je me suis mise à frisonner, cette proximité me met dans un état de faiblesse. Sa voix douce et grave dans mon oreille, me donne des frissons...j'ai peur de ne plus pouvoir tenir, j'ai peur de succomber...
_babe arrête de lutter ! arrête de me repousser ! je sais que je te manque ! Tu sais que tu me manques ! Arrête de nous punir ! Arrête de nous faire subir cet éloignement ! laisse-moi revenir !
Il me retourne d'un geste tendre, rapproche mon visage du sien délicatement, me caressant le visage tendrement, il rapproche ses lèvres des miennes...ma respiration s'accélère, mon coeur s'emballe, mes lèvres ont envie de dégusté les siennes...mais dois-je le faire ? Est-il raisonnable de succomber aussi facilement ?