Après avoir mis un bandage sur la tête de Rico, nous l’avions relevé.
Wolf : j’ai vraiment cru que cette fois si on allait plus te récupérer !
Rico : tu n’es vraiment qu’un crétin Wolf
Wolf : quoi ? Je te sauve la vie et c’est comme ça que tu me remercies ?
Rico : tu plaisante ou quoi ? Tu t’es fait pratiquement laminé et si ce n’étais pas l’aide d’Alfred, tu serais peut-être mort à cette heure si !
Wolf : mais vous seriez encore vivant
Rico : dit pas de connerie
Comme toujours, il avait raison ! Si ce n’étais pas l’aide d’Alfred, je serais peut-être mort ce jour-là et personne ne serais là pour vous raconter cette histoire ; en fait cette histoire ne devait surement pas exister ! Alors depuis ce jour-là, je ne jurais que par son nom.
Wolf : quelque chose me chiffonne tout de même
Rico : quoi ?
Wolf : dit Alfred ! Ou est-ce que tu as appris à penser une plaie ?
Rico : tiens ! Mais c’est vrai Alfred, ou est-ce que tu as appris ça ?
Alfred : parmi les livres que Rico m’avait rapporté une fois, il y’en avait un qui parlait de la médecine du coup comment faire pour soigner des plaies
« Tiens mais Rico ne me l’a jamais dit » (pensais-je)
Rico : tu as une bonne mémoire alors ! Ce livre date d’il y’a longtemps
Alfred : on n’oublie pas les choses important dans la vie, surtout quand c’est quelque chose qui peut te sauver la vie !
Rico : ça ne t’a pas pris beaucoup de temps pour le terminer ? Je me souviens que c’était près de cinq cents pages.
Alfred : si mais tant que le sacrifice en vaut la peine, on se fiche pas mal du temps qu’on y passe
Rico : c’est important
« D’abord il offre des outils informatiques à Curtis, et maintenant j’apprends qu’il avait offert à Alfred un livre de médecine à quoi il joue au juste » (pensais-je)
Cette histoire commençait déjà à devenir louche et il me fallait découvrir le mystère caché derrière ces évènements. Je savais que Rico rapportait des choses à chacun de nos compagnons ; mais je savais aussi qu’il ne faisait jamais rien au hasard.
Rico : tu te souviens Wolf ? (dit-il tout à coup)
Wolf : de quoi ?
Rico : de ce que je t’ai dit ce matin avant que ce massacre ne commence
Wolf : oui !
Rico : rappel le moi s’il te plait
Wolf : tu as dit ce matin que quoi qu’il arrive…
Rico : Je ne mourrais pas aujourd’hui !
Wolf : c’est sa
Rico : tu as vu j’ai tenu parole (dit-il à voix basse)
Wolf : ensemble pour le meilleur et le pire
Rico était vraiment très faible ; c’est à peine qu’il parlait. A force de se concentrer sur lui, nous avions presqu’oublier que le jeu n’était pas encore fini
Queen : dites les gars je ne voudrais pas gâcher vos moments de bonheur mais, vous n’oubliez pas quelque chose ?
Albert : quoi donc ?
Queen : t’es sérieux là ? Nous sommes en pleine chasse à l’homme je te signal !
Curtis : plus pour longtemps !
Wolf : comment ça ?
Curtis : il ne reste plus que cinq minutes avant la fin
Queen : on ferait mieux alors de se dépêcher de sortir d’ici !
Curtis : toi aussi tu oublies un détail !
Queen : lequel ?
Curtis : on ne peut pas sorti d’ici !
Queen : et pourquoi pas ?
Curtis : pour la simple raison que nous ne sommes que dans la cour depuis
C’est là que ça m’es revenu à l’esprit. Nous étions vraiment dans la cour, et vu son immensité, j’avais presque oublié ce détails. Cette demeure était vraiment immense et les dimensions de la cour étaient tel qu’on pouvait y construire tout un quartier. Cette demeure était aussi entourée de mur gigantesque et au-dessus de ces murs se dressait des fils barbelés et électrifiés. Un simple contact de pigeon avec ces fils, le transforme directement en poulet rôti ; ce n’était vraiment pas joli à regarder. Et tout sa sans parler du portail et mieux je reste silencieux dessus.
Blondel : à observer on croirait qu’on nous a téléporté dans une forêt maudite
Curtis : c’est ça le but en fait ; nous faire vivre notre pire cauchemar
Rico : qu’est ce qu’on peut faire alors ?
Curtis : juste rester calme et attendre
Curtis avait tout à fait raison, il fallait juste attendre mais de préférence en restant sur nos gardes car à cause de l’obscurité de la forêt, la vision des choses changeait radicalement et l’ennemi pouvait surgir de nulle part.
À Suivre...