Chapter 10
1321mots
2022-07-07 10:43
J'ai l'ai juste dit avec désinvolture. Je n'ai même pas pensé à utiliser ce que moi et Xiaoran avions faites pour lui donner une bonne leçon.
Mais après avoir su ce qu'elle avait fait, j'étais pressée de le refaire avec lui devant elle.
En effet, toutes ces catastrophes sont le résultat des petites querelles accumulées.

"Bien sûr que j'en suis sûre, la famille de Jin est une illustre famille, tu devrais le savoir. Yao, tu ferais mieux de réfléchir attentivement à ce que je viens de dire et n'essaie même pas de devenir mon ennemi plus tard. "
Elle était trop confiante, on pouvait même dire qu'elle avait un as dans le trou. Etait-ce juste la participation de vingt-cinq pour cent de mon grand-père ?
Non, il devait avoir autre chose dont je n'étais pas au courant.
Je me suis levée en tenant le verre de vin rouge qui n'avait pas encore été bu.
"Belle-sœur, je te le dis encore, l'entreprise de Jiang est l'entreprise de mon père, tu..."
Avant que je n'ai fini de parler, elle a soudainement saisi mon poignet et a versé le contenu du verre sur son visage. Puis, elle s'est exclamée.

"Yao, qu'as-tu fait ?"
Le liquide rouge scintillant et translucide a ruisselé sur son visage et la robe traditionnelle chinoise qu'elle portait s'est transformée en un morceau de tache.
Bien que notre position n'était pas très voyante, son cri, sous l'élégante musique de fond, a quand même attiré l'attention de nombreuses personnes autour.
"Jiawen, tu vas bien ?" La première personne qui s'est précipitée auprès de ma belle-sœur était ma grand-mère par alliance. Elle a rapidement sorti un mouchoir pour essuyer son visage.

Xu et ma mère sont également venus, suivis des actionnaires de la famille Jiang.
Tous me regardaient avec des yeux scandalisés, comme si j'avais vraiment commis cet acte horrible.
Mais en balayant la pièce du regard, j'ai remarqué qu'il n'y avait qu'une seule personne dont les yeux étaient toujours aussi calmes que de l'eau. Il n'avait même pas bougé et regardait tranquillement de notre côté.
"Excuse-toi."
Personne n'avait encore parlé, que ma mère a commencé à me faire des reproches.
Je me suis retournée pour regarder son visage couvert d'un épais fond de teint et je n'avais plus de force d'être triste.
"Hum, Jingci, ta famille est appelée famille cultivée, c'est comme ça que tu as éduqué ta fille? Avec la mort de ton mari, vous ne serez plus en mesure de la discipliner ? "
La voix de ma grand-mère était tellement tranchante que même la musique s'est arrêtée dans le hall.
"Yao, excuse-toi auprès de ta tante." Ma mère m'a fixée avec des yeux extrêmement sévères et s'est répétée. Elle n'a même pas cherché à savoir si je l'avais vraiment fait.
"Oublie ça, Yao est de mauvaise humeur aujourd'hui. Je m'en fiche." La voix douce de ma belle-sœur a baissé la tension de la pièce. Puis, elle a tenu le bras de ma mère pour essayer de la calmer.
Je regardais froidement cette femme qui avait changé de visage si vite. J'ai soupiré silencieusement, me disant qu'elle était vraiment pitoyable. Si elle était actrice, elle pourrait gagner un Oscar.
Au stade où j'étais, je n'ai plus eu envie de m'expliquer davantage. J'ai juste souri aux personnes qui m'entouraient, je me suis retournée et j'ai pris un autre verre de vin sur la table.
"Je suis désolée, tu as raison. Je suis vraiment de mauvaise humeur. Je vais te servir un autre verre si tu le veux bien."
Sans laisser les personnes présentes le temps de réagir, son visage qui était déjà sec a de nouveau été taché d'une autre couche de liquide rouge.
Quand j'ai vu ses yeux chargés progressivement de colère et le visage stupéfait de ma grand-mère par alliance, je me suis sentie tellement bien.
Mais c'est à ce moment que j'ai reçu la deuxième gifle de ma mère de ce jour-là.
"Assez, que fais-tu ? Ton père te regarde depuis le ciel. Comment peux-tu faire une telle chose ?"
Si elle n'avait pas mentionné mon père, j'aurais laissé couler. Parler de mon père, était comme remuer le fer dans la plaie. Je n'ai même pas senti la douleur sur mon visage.
"Ha, donc tu sais que mon père regarde depuis le ciel ? N'oublie pas ce que tu..."
"Yao." C'était Xu. Il m'a pressé l'épaule et m'a arrêtée. Il a eu probablement peur que je ne dise leur scandale.
J'ai pris une profonde inspiration et j'ai repoussé sa main. J'ai pris mon sac et je suis sortie.
Il avait raison. Si j'avais continué à parler, je n'aurais pas pu garantir que cela serait rester confidentiel. Cependant, la seule raison pour laquelle je taisais cette histoire n'était que pour mon père. Il se souciait beaucoup de sa réputation. Je ne voulais pas que les autres disent que son gendre l'a trompé.
Je ne me suis pas souciée de la façon dont les gens autour de moi me regardaient. Je me suis redressée et j'ai continué de marcher jusqu'à ce que je sorte par la belle porte de l'hôtel. Mais la détermination qui m'habitait il y a peu a commencé à s'estomper.
Mes pieds me faisaient mal à chaque pas peut-être parce que mes chaussures étaient trop hautes.
Je me souvenais encore que lorsque je portais des talons hauts et que mes pieds me faisaient si mal que je ne pouvais plus marcher, Xu me portait sur son dos. Il plaisantait avec moi en disant que j'étais la princesse sirène de la mer.
Ces mots étaient encore dans mon esprit, les chaussures que je portais étaient les mêmes que dans le passé, mais l'homme n'était plus celui que j'avais connu.
Je n'ai pas su combien de temps j'ai marché, jusqu'à ce que je n'y arrive plus. Je me suis juste assise sur le rebord du trottoir.
J'ai voulu pleurer, mais les larmes ne coulaient pas.
Je n'ai pas su également combien de temps cela a duré jusqu'à ce que j'entende le bruit d'un moteur, suivi de pas.
"Tu veux encore mourir ? Sais-tu à quel point c'est dangereux de rester assise ici ? "
J'ai levé les yeux, lui a baissés la tête sous le réverbère et m'a regardée avec pitié comme un dieu suprême.
"Laisse-moi tranquille." Je les avais déjà relégués lui et ma belle-sœur dans un coin de mon cœur. Alors le voir là me rappelait le visage hypocrite de ma belle-sœur.
"Très bien, comment veux-tu rentrer ? En restant assise ici ? Ou tu veux venir avec moi ?" Il a mis les mains dans ses poches et m'a souri.
"Tu es vraiment sans honte." J'étais un peu en colère contre lui. Je lui ai dit de s'en aller, mais lui ne pensait qu'à coucher avec moi.
Quand j'ai su qu'il serait mon futur oncle, j'ai été dégoûtée.
"Tu ne sais pas que tu es si mignonne quand tu es en colère, lève-toi." Il a tendu la main pour me tirer.
"Ne me touche pas." Mon esprit a commencé à se remplir d'images de lui et de ma belle-sœur enlacés ensemble, nus. Ensuite j'ai repensé à lui et moi la nuit dernière…
Aïe ! Ces pensées m'ont donné envie de vomir, mais je n'ai rien mangé de la journée, alors je n'ai eu que des haut-le-cœur.
"Tu vas bien ? Je n'ai rien laissé hier. Même si je l'avais fait, tu n'aurais pas réagi si vite." Il a remarqué que je me sentais mal à l'aise, alors malgré sa grande taille, il s'est accroupi à côté de moi et a touché mon dos avec sa main.
Laisser des choses à l'intérieur? Après avoir réfléchi, j'ai compris ce qu'il voulait dire.
"Toi, tu es vraiment sans honte."
J'ai essuyé ma bouche en fixant l'homme qui me souriait.
"Eh bien, tu as sans doute raison. Je suis sans honte. Lève-toi." Il a dit en me tirant du sol.