CHAPITRE 43
Le reste de la soirée s’est déroulé dans une ambiance romantique car nous sommes allés écouter de bons zouk dans un bar-karaoké que nous avait recommandé notre guide de la journée.
Nous regagnons finalement notre suite vers 3h du matin.
C’est toute fatiguée que me jette sur le lit et m’endors aussitôt. Pour la première fois depuis mon réveil à l’hôpital ce fatidique Samedi j’ai dormi d’un trait sans somnifère.
J’ose croire que je suis sur la bonne route inch’Allah .
Quand j’ouvre les yeux le lendemain il était déjà 10h.
Je constate l’absence de Lucas dans le lit. Je me lève et me rends au salon pour voir s’il y est. Je le vois de dos à travers la baie vitrée qu’il est sur la terrasse. Il est au téléphone. Je me dirige vers lui Doucement et m met de côté pour écouter ( je suis devenue une experte en écoute derrière les portes. Lool)
Lucas : je te jure lorette, mon cœur a raté un battement quand Diouf a demandé d’après Mme. Heureusement qu’il na pas dit ton nom bb sinon je ne sais pas comment j’aurais pu me sortir de ça. J’ai eu un court-circuit dans ma tête. Heureusement qu’il n’a rien dit. Quand je lui ai présenté Milly. Il m’a regarder avec l’air de dire : heureusement que je n’ai rien dit. Laure doit être une copine.
……
Lucas : tu ne va pas me faire une scène pour avoir dit ça. Bien sur que tu n’es pas une copine mais la vrai Mme FOLLY. Mais Diouf ne peut pas le savoir donc arrête moi ça Ok !
Bon je te laisse chérie, je dois appeler maman pour lui remonter les bretelles. Prends soin de toi. Je t’embrasse.
Moi : j’avais raison. Je retourne doucement dans la chambre.
Je prends une bonne douche et décide d’aller prendre mon petit déjeuner dans le restaurant de l’hôtel. Je sort en faisant du bruits pour que Lucas sache que je suis la. En effet il tourne la tête vers moi et le sourit. Je lui retourne son sourire et lui fait part de mon envie de petit déjeuner hors de la chambre.
Il me fait signe de patienter et discute encore quelques minutes avec sa mère avant de raccrocher. Ensemble nous nous rendons dans le restaurant pour manger.
Une fois dehors, nous marchons un peu au hasard avant de dégoté un petit snack chic et propre où nous décidons de prendre notre petit déjeuner.
J’ai bien mangé. Comme je l’ai dit, chaque jour qui passe efface ma peine pour laisser place à la vengeance. Je suis énervée contre moi-même pour avoir été stupide, mais ça va me passer également.
Après le petit déjeuner on rentre faire une petite sieste très coquine (mes hormones me joue des tours parfois. Comme il est bon dans ce domaine je n’ai pas à me plaindre. Lool).
Le soir Lucas m’amène dans un restaurant-bar où les danseuses exécutent à la perfection leurs danse traditionnelle. J’adore ça. Si je n’étais pas enceinte j’allais leurs demandé de me donner des cours. Mais je reviendrai ici au Sénégal c’est sur.
ELLIPSE DU RESTE DE LA SEMAINE.
Nous sommes déjà au vendredi matin. La semaine a filé rapidement. J’ai fait beaucoup de shopping et de promenade. LUCAS ne voulais plus sortir. Je l’ai surpris au téléphone disant à sa mère qu’il était fatigué du romantisme. Que ce n’était pas du tout son truc. Qu’il ne savais pas que cela serait aussi difficile de jouer l’amoureux parfait. Il dit n’être jamais allé aussi loin dans le passé. J’ai juste ris dans mon cœur.
J’ai décidé de ne pas lui faciliter la tâche. Chaque jour je voulais être collé à lui. Je lui reprochait d’être distant. Il a prétexté un retard dans un projet à rendre qu’il devrais effectuer à Lomé prochainement.
J’ai fini par le laissé seul à l’hôtel pour aller visiter la ville avec mon guide. J’ai chauffé ma carte de crédit dans leur jolies pagnes, tissus, boubous, sacs et accessoires locaux. J’en ai pris pour tout le monde.
Justement ce vendredi, je revenais d’une séance de massage et soin de corps complet quand Lucas m'annonce que son oncle lui a trouvé un petit projet à géré rapidement à Cotonou donc ont devrait rentré par le vol du samedi soir.
Moi : ok bb, je comprends. Le travail avant tout. Je vais donc préparer nos valises.
Lucas : tu est sur que tu ne vas pas acheté d’autres valises avec tout les achats que tu as effectués ?
Moi : ne t’inquiètes pas pour ça bb. Affaire de femme, je gère.
Je me rends dans la chambre et commence à faire les valises. J’étais contente de rentrer de toute façon et de ne plus l’avoir dans mes pattes H24.
Le soir il a voulu qu’ont aillent dîner dans un grand restaurant chic pour notre dernière nuit. J’ai jouer celle qui était fâchée et ai refusé. De toute façon c’est moi qui allait payé la facture (Mr dit que sa maman lui a demandé une forte somme d’argent pour célébrer le mariage à Lomé avec la famille qui n’a pas pu se déplacer. Du grand n’importe quoi. Que des mensonges pour me faire sortir de l’argent ) et je n’en avait pas envie. Ont commande donc notre repas pour manger dans notre suite puis dodo.
Le lendemain je vais faire un dernier tour de shopping puis nous voilà entrain d’enregistrer nos bagages pour le retour. Je n’ai prévenue personne de notre retour. Surtout les parents.
Après l’enregistrement des bagages ont tournent un peu en ville car je voulais mangé une fois encore de la djibiterie( viande braisé ou grillé avec beaucoup de piment et de la moutarde de dijon arrosé d’oignons et de mayonnaise.)
Après le repas il était temps d’embarquer.
Je vous passe le retour qui s’est fait en silence. J’ai passé le temps à lire un bon S.A S sur ma liseuse jusqu’à ce qu’on atterrisse. Lucas avait déjà commandé un taxi qui nous attendait à l’aéroport.
Une fois à la maison je pris une bonne douche et au lit.
Il me reste juste une plaquette d’antidouleurs. Mais franchement mes migraines n’ont pas l’air de vouloir me laisser. Au moins Mlle la VOIX a disparue. Ouf
Je pense que les migraines sont liées uniquement à mon accident et non à un début de folie. C’est d’un soulagement. Dans deux semaines je serai en France donc je pourrai vite me faire soigner.
Lucas était déjà couché quand je sort de la douche. Il était sur son phone à écrire à je ne sait qui. Je me couche et lui tourne le dos. Il n’a pas non plus chercher à se rapprocher de moi.
Je comprends donc que la phase de séduction est vraiment finie. Il pense donc que je suis *dans la poche*….
Wait and see….
Je m’endors le sourit au lèvre.
DIMANCHE MATIN
J’ouvre les yeux et jette un coup d’œil à côté de moi. La place de Lucas est vide. Je prends mon phone pour annoncer aux autres dans le groupe que je suis la et qu’ont doit se voir.
Je vois un message de Lucas me disant qu’il est sorti tôt pour aller chez son oncle car ce dernier veut lui expliquer un peu le projet avant de le présenter au client.
Je ris, mon cher mari dit plutôt que tu cours rejoindre ta complice. J’ai juste répondu Ok et suis allée écrire dans le groupe. Quelques minutes plus tard…
Raï : ah bon, vous n’étiez pas censé faire 2 semaines ?
Moi : oui, mais selon la conversation que j’ai surpris entre lui et sa mère, Mr était fatigué de jouer les romantiques car c’est une première pour lui. Rires. Il m’a donné comme prétexte que son oncle lui a trouvé un petit projet à géré ici donc ont devait rentrer. J’ai joué la fâchée et ai pris mes distances. Ont est revenu hier nuit. En me réveillant tout à l’heure je vois un message de lui sur mon portable disant qu’il est allé tôt voir son oncle.
Raï : imbécile, plutôt cette laure oui..
Moi : en tout cas je suis contente d’être rentrée et je me fiche d’où il est.
Bon ont se voit à quelle heure les gars ?
J’ai faim de nourriture et de vengeance. Je veux vite me débarrasser de lui et j’ai ma petite idée sur où se trouve Miss Laure.
Dine : cc la bande, Rdv dans 1h à notre restaurant alors ?
Andy : Rdv plutôt chez nous. Raï est déjà à la cuisine pour préparer à sa gloutonne de fille. Rires
Dine : rires, ok. Espérons que sa fille ai retrouvé l’appétit
Moi : rires. Dine attentions. Ok papa, ont se voit dans 1h de temps.
Je décide d’appeler les parents pour leur dire que je suis de retour.
Quelques minutes plus tard….
Bon c’est fait. Papa semble comprendre que le travail passe avant tout. Maman me console comme quoi ont n’a le temps pour d’autres voyage. Je ne montre pas trop que je m’en fiche. Je joue donc celle qui est un peu fâchée. Après avoir raccroché je file prendre ma douche. Quarante minutes plus tard je suis en route pour aller chez Raï. Je n’ai pas oublié de prendre les cadeaux que j’avais acheté pour chacun d’eux :
-2 basins et 4 chemises fait avec des motifs locaux pour Dine ainsi qu’un sac en cuir et des sandales.
- 2 basins pour le couple, 2 boubous pour Raï et 2 chemises pour Andy.
La circulation étant fluide en cette matinée du Dimanche je me gare 15 min plus tard devant chez Raï. Pendant que je ramassait mes sacs cadeaux sur le siège arrière la voiture de Dine vient se garer à côté de la mienne.
Il descend et passe son bras autour de mon cou comme il le faisait avant mais je me libère de son étreinte. Je vois que ça lui fait mal mais bon mon geste a été instinctif. Je ne saurais l’expliquer . Je lui sourit puis lui fais la bise. Il soupire et me propose son aide pour mes sacs. J’accepte et vais sonné. La domestique vient nous ouvrir et nous dit que tantie (Raï) nous dit de venir directement sur la terrasse arrière.
Ont fit ce qui nous était demandé et contournons la maison pour aller à l’arrière. Une fois sur place, ont trouve Andy assis devant son ordinateur entrain de travailler.
Il se lève pour me faire la bise et faire une accolade à Dine.
Raï viens par derrière moi et me pince les fesses. Je sursaute et lui colle une tape sur le bras. Elle me prends dans ses bras longuement. Ça me fait du bien. Je suis prise d’émotions d’un coup et j’ai failli pleuré. Je me retient et sort de son étreinte.
Moi : quoi, je t’ai manqué à ce point maman ? Lool
Raï : pfff, c’est plutôt moi qui t’ai manqué
Andy et Dine : hummmm. Nous ont veux savoir ce qu’il y a dans les sacs. Vos affaires de manquer la pfft.
Ont ris et je passe à chacun son Cadeau.
Dine : Waouh, j’adore. Je vais me faire de très beaux modèles avec ces basins. Je serai tellement beau dedans que les filles risque de me voler.
Moi : dans ce cas rends les moi. Pff.
Dine : n’y pense même pas. Ne t’inquiètes pas je ne permettrai à personne de me voler à part toi
Moi :…..
Andy : seigneur ma Petite femme, peut tu sauvé mon honneur en me volant demain ? Car je compte porté une de ces merveilleuses chemises demain.
Raï : volons nous mutuellement ooh mon amour car demain moi même je vais mettre l’un de mes boubous.
Ces deux idiots ce check la mains.
Ont ris tous.
La domestique vient nous servir des jus frais fais maison le temps que le sauce Assrokouin( sauce de graine de pomme sauvage) qui est au feu soit prête. La pâte elle , est déjà dans la glacière.
Miam miam je dis.
Moi : dit Raï j’ai trop faim il n’y a pas de biscuits ou un truc à me mettre sous la dents en attendant le repas ?
Raï : tu est enceinte où Quoi ? Ne me dit pas qu’en plus il a réussi à te mettre en état hein.
Moi :…..
Tout les regards sont tournés vers moi d’un coup. Je me demande si je dois encore continuer de me taire ou de parler.
Oui, je suis enceinte. Je l’ai sue le jour de l’accident. Apprendre que ton mari est un arnaqueur et qu’en plus tu te retrouves enceinte de lui ça fait beaucoup. J’ai détesté cette grossesse les 1ers jours. Ensuite j’ai pensé idiotement que lui dire mon état allait l’amener à m’aimer.
Après réflexion j’ai compris que je ne pouvais plus resté avec lui-même s’il était le dernier homme sur terre, que mon amour était plus du désir et l’envie d’être aussi en couple. J’ai donc décidé de me taire. J’avais encore un mois pour décider si je voulais avorté ou pas.
Heureusement que je ne lui ai pas dit car il m’a dit 2 jours avant le mariage qu’il espère que je ne suis pas enceinte (comme je dormais beaucoup du aux médicaments) car il serait énervé et que je devrais automatiquement avorté.
J’ai compris que j’avais bien fait de me taire. Et parfois j’avoue que j’oublie que je suis enceinte
Dine : ( je suis sous le choc…. )
Andy : hummmm
Rai : zut alors. Aucun de nous ne sait quoi dire. Permet nous de faire comme toi et d’oublier que tu est enceinte le temps qu’ont digère tous cette information. La seule chose que je peut dire c’est de ne plus pensé à avorté.
Moi : je vous comprends très bien. Je suis soulagée de l’avoir enfin dit à haute voix. Et non Raï ne t’inquiètes de rien. je ne veux plus avorté.