Chapter 30
1457mots
2022-07-11 11:00
CHAPITRE 31
Tu étais inconsciente avant que l’infirmière ne te voit. Déjà 1h de temps que je suis ici. J’ai demandé à Andy d’aller le dire de vive voix à tes parents et de les ramener. Ils ne doivent plus tarder.
Moi : la pauvre, elle pleurait sérieusement et moi aussi d’ailleurs.

Ne pleure plus s’il te plaît. J’irai mieux d’accord ? Pardonne moi.
Raï : d’accord ( en reniflant)
Elle voulait ajouter autres chose quand des cris et des pleurs se fit entendre en dehors de la chambre. Ça c’est ma pauvre maman. Dire que je voulais mourir. Je n’ai pensé qu’à m’a douleur.
La porte s’ouvre brusquement.
En me voyant réveiller maman se jette pratiquement sur moi en pleurant avec bruits.
Mme SOSSOU : tu est vivante ma petite fille, Dieu soit loué. Je n’ai pas arrêté de prier pour toi. Je serai morte à coup sûr s’il t’arrivait quoi que ce soit.

Moi : pleure pas ma petite maman adorée. Moi-même je pleurait non stop. Je lève la tête et voit mon père essuyer une larme silencieuse. Ça me fait trop mal de le voir comme ça par ma faute. NON plutôt par leurs fautes à ces deux scélérat. Ils vont me le payer. Maintenant plus que jamais je vais me venger. Ils ne perdent rien pour attendre. Ils ne savent pas encore ce que je leur réserve. Ooh oui ils vont me le payer. Chaque larmes de douleurs versé par toute ma famille. Ils vont en versé le double.
Maman a fini par se calmer et est s’est assise sur le lit en me tenant la main. Papa a pris une chaise et est venu s’asseoir près du lit en me caressant la tête qui était entouré de bandage. Il n’a rien dit mais ont s’est regardé et il n’avais pas besoin de parler. Même Andy le macho de service avait les yeux rouge. Nous restons tous silencieux pendant quelques minutes, le temps pour chacun de retrouver ces esprits et le temps pour moi de trouver un mensonge à raconter. Ils ne doivent pas savoir la vérité. Non non et non. C’est pas encore le moment. Il faut que je réfléchisse au calme, que j’ordonne mes idées. Finalement c’est papa qui prit la parole.
Qu’est ce qui c’est passé ma chérie ? Demande t’il
Moi : sûrement une baisse de tension. Après avoir fini la dégustation des gâteaux je me sentais un peu barbouillé par tout ce sucre ingurgiter donc j’ai décidé de me rendre au restaurant de l’hôtel pour prendre une boisson chaude pour digérer. Je me suis assoupi dans le sofa pendant environ une heure. Quand je me suit réveiller je ressentais le vertige et la fatigue. Déjà que je n’ai pas mangé à midi. J’ai voulu appeler Lucas mais mon phone était à plat. Le temps de lancer l’appel que le phone s’est éteint. J’ai alors essayé de sortir mais j’ai du m’évanouir car ce sont les cris du serveur qui m’ont réveiller. Il a dit qu’il m’avait trouvé sur le sol. Il a voulu appeler l’ambulance mais j’ai refusé. Après quelques minutes de repos je me sentais assez lucide pour rentrer alors j’ai pris la route. Mais a un moment donné le vertige reprenait et sans faire exprès j’ai brûlé le feu rouge. Les bruits de klaxon m’ont ramené à moi et ne voulant pas cogné le conducteur devant moi j’ai tourné le volant à gauche ( au moins cette partie est vraie je me suis dit) et dans ma panique j’ai accélérer au lieu de freiné. Voila. Je m’excuse de vous avoir fait peur.

Je recommence à pleurer. Je suis étonnée de la quantité de larmes disponible dans mon corps. Ce qu’ils ne savaient pas c’est que ce n’est pas la douleur ni la peur de l’accident qui me fait pleurer mais plutôt la fin de mon bonheur, qui n’a existé que dans ma pauvre tête d’idiote, ma colère, ma rage et ma haine.
Maman me réconforte comme elle peut en pleurant à nouveau.
Papa n’arrête pas de ma caressé la tête ( comme si j’étais un petit chiot perdu. Je pense que c’est ce que je suis pour ces deux lascars). A cette pensée de me met à rires de façon hystérique à travers mes larmes. Seigneur je deviens folle. Je vois qu’ils sont tous surpris par mon rire soudain et malvenu. Disons le clairement.
Je fit un effort colossal pour m’arrêter et y parvint.
Excusez moi mais papa la manière dont tu me caresse la tête me fait du bien et me fait l’effet d’être un chiot. Je ne sait même pas pourquoi je pense à un chiot. Ma tête me fait tellement mal.
Ils sourire tous, de soulagement en voyant que je pouvais encore blaguer dans cette situation
Mr SOSSOU : Mais dans tout ça ton mari n’est pas au courant c’est ça ? Et il n’a appelé personne pour savoir si tu allais bien ou pas ?
Andy : il m’a envoyé un message et m’a aussi appelé mais c’est tout à l’heure que j’ai vu. Avec Raï ont s’est couché tôt. Je lui ai répondu que tu étais à l’hôpital. J’ai essayé de l’appeler mais son numéro ne passe pas.
Mr SOSSOU : hummm
Raï : ( sort son phone de la poche) il m’a laissé des messages et j’ai dix appels manqués de lui. Je n’avais rien vu.
Moi : ( je fais semblant de vouloir dormir pour qu’ils puissent partir. Entendre parler de lui me donne la rage. Il doit être inquiet que sa proie disparaisse si près du but. Pourquoi n’a-t-il pas appelé mes parents ?. Il doit être retourné chez sa vraie femme)
Le pauvre il doit être inquiet. Je suis qu’il ne vous a pas appelé car il avait peur que tu le gronde papa. Dit je.. peut-être qu’il me cherche dans la ville et son phone s’est décharger. Je parle bas et baille pour montrer que je veux dormir. Enfin ils captent.
Raï : tu est fatiguée ma chérie. Dort. Le docteur avait dit de beaucoup te reposer en attendant les résultats de demain. Papa, maman rentrer vous reposer. Andy et moi allions rester avec elle.
Andy : non chérie. Tu a besoin aussi de repos. Je vais te déposé chez Milly avec ses parents et je reviens seul pour rester en attendant que Lucas voit mon message et ne rapplique.
Moi : je suis d’accord avec Andy. Rentré vous reposer. Même toi Andy. Reste dormir à la maison. Avec tout ces médicaments je ne risque pas de me réveiller la nuit. Je me déjà coupable de vous tenir éveillé à une heure pareille alors ne dites pas non sil vous plait. Raï tu peut dire à l’infirmière qui m’a reconnue de me surveiller si ça peut vous rassurer.
Après quelques instants de silence ils sont tous d’accord et parte en le faisant la bises à tour de rôle.
Ouf enfin je suis seule. Je n’en pouvais plus de faire semblant que ça allait.
Tu est pathétique la pauvre. Tu ne veut pas voir la réalité en face c’est pourquoi tu n’a pas dit la vérité. Ahaha ahaha. Pauvre Milly qui s’est fait berné
Encore cette voix dans ma tête.
Tais toi
Tais toi, je ne veux plus t’entendre. Je me frappe le front pour la faire taire mais j’ai oublié que je m’étais ouvert le front et qu’il y avait un bandage. Je hurle de douleur. Je me recroqueville sur moi-même et tire le drap sur ma tête pour pouvoir une fois encore pleurer à ma guise. Je ne sut à quel moment je m’étais endormi.
PDV LUCAS
Je suis En route pour la maison. J’ai eu une journée de fou aujourd’hui. J’aurais du rentrer tôt. Mais mon oncle voulais qu’on « enterre ma vie de célibataire » rires. J’ai appelé Milly pour lui dire mais son phone est hors de la zone. Même les messages ne passent pas. J’ai appelé cette tête de mule de Raï en vain. Elle n’a pas décrocher, son mari non plus d’ailleurs. Je suppose donc que ma chère femme a demandé au couple de ne pas me répondre. Merde quoi, je vais devoir donner des explications kilométrique maintenant et m’excuser en plus. Fais Ch***. Heureusement que j’ai les clés car s’il fallait sonné pour qu’elle m’ouvre alors la…
J’en était la dans ma réflexion quand une voiture accidentée attire mon regard. Je freine brusquement en reconnaissant la voiture de ma femme. Merde qu’est ce qui s’est passé ici. J’ai peur de descendre et de demander aux policiers qui sont dans la zone. Après avoir pris mon courage à deux mains je sort la voiture et me dirige vers les policiers.