Chapter 24
1488mots
2022-06-23 10:00
CHAPITRE 25
SAMEDI MATIN
Le temps de m’apprêté et de prendre la route il était déjà 10h. Je vais une escale à ma pâtisserie préféré pour prendre des viennoiseries et des friands pour nous trois. A 10h45 j’arrive à la boutique de Raï et Andy. Il y avait tellement de monde qu’ils ne m’ont pas vue faire mon entré. Je restai donc en retrait le temps d’observer les meubles fraîchement importé et aussi ceux fait par nos merveilleux artisans locaux. Très bientôt je viendrai en tant que cliente car après mon mariage Lucas veut qu’on refasse la décoration de la maison et opéré quelques changements de meubles. Ce n’est qu’ainsi qu’il se sentiras plus à l’aise et plus «chez lui »selon ses dires car il aurait participer au choix des objets, meubles et peinture. Je suis totalement d’accord avec lui. Donc je sélectionne du regard quelques trucs qui pourrait lui plaire si d’ici la ils ne sont pas vendus bien sur. Tout le monde parle de la conjoncture économique du pays. Mais quand je vois l’affluence qu’il y a ici je me demande si ces clients la ne sont pas Béninois. D’un autre côté je suis contente pour mes amis. Leur affaire marche bien. Alléluia.

Enfin Raï me voit et je m’approche du comptoir. Elle déverrouille la porte pour que je puisse entré dans le bureau qui dispose d’une pièce attenante pour se reposer. Je pose mon sac et met le sac contenant la nourriture sur la table basse. Après quelques minutes le couple réussit à finir avec les gros clients qui ne veulent être servis que par les propriétaires. Les employés se chargent des clients restant et ils me rejoignent. Andy nous fit du café et ont mangea en échangeant sur tout les sujets qui nous viennent à l’esprit.
Je leur raconte ma mésaventure avec Laure et leur montre le message que j’ai reçu.
Raï : waouh, elle me bluff cette meuf. Je savais qu’elle n’avais pas un bon fond mais elle a dépassé mes espérances. Je te l’avais bien dit. Heureusement que son travail ne lui donnait pas accès à l’argent sinon elle serait capable de te voler. Pfft j’ai bien envie d’aller la retrouver pour lui en coller, sale garce non reconnaissante.
Andy : calme toi chérie. Bizarrement moi je ne suis pas étonné de sa réaction en elle-même car à voir son comportement on pouvait en déduire qu’elle fait partir de ces personnes qui ne vivent que pour leur propre plaisir quitte à marché sur les autres pour l’obtenir voir arraché pour les autres. Toutefois je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi ingrate envers toi. Mais bon c’est la vie. Voit le côté positif de cette histoire. Dit toi que tu ne lui a pas confié une responsabilité énorme dans ta boîte qui pourrait entrainée des dégâts suite à son départ. Une chose qui m’intrigue c’est le faite qu’elle dise qu’elle te fera ravalé ton air de supériorité. Elle t’en veut pour quelque chose on dirait. Vous vous êtes disputé ?
Moi : moi-même j’y ai réfléchi mais je ne vois pas de quoi elle m’accuse. La seule fois où je l’ai recadré c’est quand je l’ai trouvé dans mon bureau entrain de jouer les séductrice devant Lucas et elle a osé me dire qu’elle lui tenait compagnie vue que moi je l’ai laissé pour aller m’occuper d’autres chose. J’ai vue rouge et je l’ai remise à sa place d’employé comme je l’aurais Fait avec n'importe qui d’autres.
Raï : Quoi, sa s’est passé quand ça ? Mais quel toupet elle a cette fille quand même hein.

Andy : eh ben ! Je suis étonné. Mais je pense qu’il y a autre chose. Pour le moment ce que je peut te conseiller c’est de ne pas lui répondre ni l’appeler encore moins décrocher ses appels si elle venait à t’appeler. Aussi si tu la croise ne dit rien. Elle semble être dans la provocation. Si elle t’invite à l’ouverture hypothétique de sa boutique n’y vas pas seule.
Raï : c’est mon chéri qui a raison après coup. Lui répondre serait se rabaisser à son niveau pour lui donné de la valeur. D’ailleurs oublions la et parlons d’autres choses.
Moi : je savais que je pouvais compter sur mes merveilleux parents. Rires.
Vous avez raisons. Zappons le sujet Laure. Et vous quoi de beau, tout à l’heure j’ai vue que la boutique était remplie de clients. Pourtant ont dit qu’il n’y a pas d’argent dans le pays. Vos articles ne sont pas à la portée de n’importe qui après tout.

Raï : ceux qui disent qu’il n’y a pas d’argent non pas bien cherché. Il n’a qu’à allé bien se renseigner. En tout cas moi je vends et je vérifie si ceux sont se vrais billet ou si les chèques ont de provision avant de livrer les marchandises. Le reste ne me regarde pas. Ont-ils voler, creusé ou chier cet argent je m’en fiche. Rires.
Andy : tu a tout dit chérie. Rires. Nous ont vends et on prit pour toujours vendre. Tes clients à toi ils sortent leur argent d’où ?
Moi : amen amen amen. Vous avez complètement raisons hein rires.
Le téléphone d’Andy sonne et il décroche.
Andy : Monsieur le protocole bonjour. Ook je viendrai demain à la première heure. Merci
Moi : le protocole de quoi te rends aussi sérieux le père ?
Andy : protocole du chef de l’État ma fille. Je suis chargée de leur système de sécurité et il me rappelle pour que je vienne faire la mise à jour mensuelle qui est stipulé dans notre contrat. Il a peur que je n’oublie donc il m’appelle chaque fois.
Moi : yes le padre à ses entré à la maison Blanche Béninoise on dirait. Le goût de ça rires. Tu veux une assistante demain ? Je veux juste satisfaire ma curiosité et voir à quoi ressemble les lieux.
Raï : aah oui ma fille, trop fière de ton papa. Il déniche des contrats de ouf. Dieu est grand. Mais affaire d’assistante oublie. Je me suis proposée plusieurs fois mais niet. Même chauffeur il n’a pas voulue que je vienne.
Andy : vous me faites trop rires quoi. Vous croyez qu’on m’offre des petits four à mon arrivé c’est ca ? Avec tout ces gars armés et la mine serré je n’aime même pas y aller. C’est stressant au maximum. Mais bon le montant du chèque et les autres clients à qui il me recommande apaise mon cœur. Donc oublié une bonne fois pour toute votre envie de visite. Cherchons l’argent et allons visiter d’autres lieux moins stressant.
Nous rions tous.
ELLIPSE DU RESTE DE LA JOURNÉE
J’ai passé toute ma journée avec mes amis et je me suis bien amusée. Il est 21h et Je viens de rentrer à la maison. Je vais me doucher et appelé mon bb. Ont ne s’est pas du tout parlé aujourd’hui.
20min plus tard je suis fraîche. Je porte une belle nuisette et lance l’appel vidéo mais après 2 sonnerie il rejette. Je tente encore trois fois de suite et chaque fois il rejette. Je commence à m’inquiéter. J’espère que rien ne lui ai arrivé.
10 min plus tard il m’appelle directement.
Moi : bb ça va ? Tu rejetait mes appels et je commençais à m’inquiéter pour toi.
Lucas : il n’y a pas de raisons chérie. Je suis avec mes clients. Réunion d’urgence car il y a un truc qui cloche sur le chantier et ont veux vite trouvé la solution pour ne pas être retardé. Je me suis levé de table juste pour t’appeler car je savais que tu serais inquiète et comme je ne sais pas à quelle heure on va finir je voulais te rassurer pour que tu puisse dormir en paix.
Voix inconnu : amour je t’attends.
Moi : Lucas c’est qui ?
Lucas :je n’ai pas gardé son nom mais c’est la femme d’un des clients. Ont est chez lui pour la réunion. Il s’était aussi levé de la table pour aller au toilette. C’est pourquoi j’en ai aussi profité pour t’appeler. Mais je le voit revenir déjà donc je te laisse bb.
Moi : tu est sur de ça ? Cette voix m’est familière bizarrement.
Lucas : ne soit pas paranoïaque bb. Toi et moi n’avions jamais mis les pieds au Sénégal donc voix Sénégalaise ne veut pas être connue de toi. Va dormir chérie. Bisous
Il raccroche avant que je ne puisse en placé une.
Cette voix on dirait celle de Laure. Merde c’est officielle cette fille me fait perdre la tête. J’éclate de rires. Lucas a raison je deviens parano.
C’est sur que le faite d’avoir parlé de Laure dans la journée à agit sur moi et aussi son message a eu plus d’impact sur moi que je ne le voudrais. Bon je vais dormir. Demain est un autre jour.