Chapter 2
890palabras
2022-07-04 17:20
La rĂšgle majeur de cette demeure Ă©tait de ne pas avoir de sentiment envers qui que ce soit dans l’enceinte et de toujours considĂ©rĂ© tout le monde comme son adversaire. Cette rĂšgle n’empĂȘchait tout de mĂȘme pas certaines relations entre membres de cette communautĂ©. Les filles comme les garçons subissaient le mĂȘme chĂątiment, les mĂȘmes supplices et les mĂȘmes travaux forcĂ©s car Ă  leurs yeux nous Ă©tions tous pareil. A seulement 10 ans, nous Ă©tions dĂ©jĂ  des assassins. Rico toujours curieux et bavard
Rico : nous voilà déjà à 10 ans dans cette enceinte
Wolf : nous sommes venue la mĂȘme annĂ©e je te signal

Rico : et alors ?
Wolf : t’es au courant que sa fait à peine 5 ans seulement que nous sommes là ?
Rico : 5 ans 7ans 10 ans ou est la diffĂ©rence ? Dans cette endroit moi je n’en vois pas
Wolf : et c’est toi Ricardo qui le dit
Rico : pourquoi pas !
Wolf : je pensais qu’il fallait sourire à la vie !

Rico : oui et alors ?
Wolf : rien du tout. Je m’exprimais juste c’est tout
Rico : c’est mieux
Il Ă©tait tendu et sa se sentait. Etant donnĂ© qu’on ne pouvait jamais quitter la demeure ou nous vivions Ă  cause des quatre murs gigantesque qui l’entourais, recouvert de fil barbelĂ© et Ă©lectrique, qui au simple contact avec un oiseau le transformait en rĂŽti, Rico pu aprĂšs de longue annĂ©e trouvĂ© un moyen de sorti. Etant donnĂ© que notre maitre nous ramassait dans la rue quand nous Ă©tions encore petit, nous n’avions aucun souvenir du monde extĂ©rieur et nos ainĂ©s nous formaient en nous mettant dans la tĂȘte l’idĂ©e selon laquelle de l’autre cĂŽtĂ© du mur rĂ©gnait le chao et curieux comme je suis je discutais toujours sur ce sujet quand je rencontrais un ainĂ©

Wolf : excusez-moi
Ainé : oui Wolf qu’est ce qu’il y’a ? (dit-il tout presser)
Wolf : bonjour
Ainé : épargne moi la politesse et abrÚge je suis pressé
Wolf : je me demandais un truc !
Ainé : quoi donc ?
Wolf : pourquoi est-ce qu’on ne peut pas sorti ?
Ainé : encore cette question ?
Wolf : encore et toujours étant donné que personne ne daigne me donner de réponse juste
Ainé : je comprends mieux pourquoi tous les autres ainés se plaignent de toi et de tes questions
Wolf : ce n’est pas de ma faute si aucun d’eux ne me donne de rĂ©ponse prĂ©cise
Ainé : je te l’ai dit Ă  plusieurs reprises, au-delĂ  de ces murs c’est le chao qui rĂšgne
Wolf : sur quoi te bases-tu pour parler de chao ?
Ainé : je n’ai pas le temps de rĂ©pondre Ă  tes questions absurde (dit-il en se pressant de partir, comme s’il fuyait quelque chose)
C’était ainsi que tous les ainĂ©s se comportaient avec moi Ă  chaque fois que je posais cette question. Mais malgrĂ© tout, l’envie de dĂ©couvrir le monde extĂ©rieur nous rongeait. A 11 Ans, Rico sortait voir de temps Ă  autre le monde extĂ©rieur avant de revenir ; chance pour lui, il ne se faisait jamais attraper. Je me demandais toujours comment il faisait pour s’en sortir Ă  l’extĂ©rieur car depuis tout petit nous Ă©tions enfermĂ©s par ces quatre murs qui nous servaient de barriĂšres, donc nous n’avions aucune idĂ©e de comment se tenir face au monde extĂ©rieur bien que l’avoir vĂ©cu il y’a des annĂ©es de cela ; mais le temps passe et les choses changes alors curieux, je m’interrogeais sur ce point
Wolf : comment fais-tu pour tenir là dehors ?
Rico : tout comme toi j’ai vĂ©cu le monde extĂ©rieur avant d’ĂȘtre admis ici je te signal
Wolf : je sais mais ça fait longtemps
Rico : ou veut tu en venir ?
Wolf : ça fait tellement longtemps qu’on n’a pas vue le monde extĂ©rieur du coup c’est un peu comme si on ne l’avait jamais vu Ă©tant donnĂ© qu’on n’en a presque aucun souvenir
Rico : je sais mais oĂč est le problĂšme ?
Wolf : comment fais-tu pour pouvoir survivre or de ces quatre murs
Rico : c’est un peu difficile mais je m’en sors Ă©tant donnĂ© que je n’y reste que deux heures de temps pas jours
Wolf : je vois
Rico : mais ces deux heures de temps me permettent de faire des aventures incroyables
Il nous racontait ses aventures Ă  l’extĂ©rieur de ces quatre murs ; et Ă  l’entendre on aurait dit que le Cameroun n’avais aucun rapport avec ce que ces tueurs nous apprenaient. A l’entendre parler on aurait dit que le monde extĂ©rieur Ă©tait un paradis, ce qui faisait rĂȘver la plus part d’entre nous. Un jour, aprĂšs le retour de Rico du monde extĂ©rieur il nous a fait part de sa visite au parc ; et nous, toujours curieux de savoir quelle nouvelle aventure il allait nous raconter, Ă©tions impatient de l’écouter, Alfred le premier. Alfred tout comme Rico Ă©tait un passionnĂ© d’aventure sauf que contrairement Ă  lui, il Ă©tait trop timide et peureux pour s’aventurer Ă  l’extĂ©rieur. Il se contentait donc des bandes dessinĂ©es que Rico lui rapportait. Je me demandais bien comment un gars aussi timide et peureux avait fait pour survivre aussi longtemps dans ce trou Ă  rat, et je comptais bien le lui demander.
          À Suivre...